Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...

Le Mariage, Dorothy West, traduit de l’anglais par Arlette Stroumza (Belfond [vintage])

Le Mariage, Dorothy West, traduit de l’anglais par Arlette Stroumza (Belfond [vintage])

L’auteure occupe une place singulière dans la littérature afro-américaine. Morte en 1998, elle était née en 1907 et avait publié sa première nouvelle à quatorze ans, avant d’intégrer, quatre ans plus tard, le mouvement Harlem Renaissance, dont elle sera...

Lire la suite

Jeunesse, Tove Ditlevsen, traduit du danois par Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen (Globe)

Jeunesse, Tove Ditlevsen, traduit du danois par Christine Berlioz et Laila Flink Thullesen (Globe)

« Elle m’a demandé si j’avais apporté un tablier et j’ai sorti celui de ma mère de mon cartable. Il y avait un trou près de l’ourlet, en réalité il y avait toujours une faille dans ce qui relevait de ma mère et j’ai été émue en le voyant »… On retrouve...

Lire la suite

Ceci est mon corps, Claire Huynen (Arléa)

Ceci est mon corps, Claire Huynen (Arléa)

Assisterions-nous depuis quelque temps à un retour du religieux ? Je ne parle pas de phénomène de société, naturellement, je parle de thème littéraire. En 2022, Hélène Lenoir, dans Sous le voile (Grasset, voir ici), prenait au sérieux les aspirations...

Lire la suite

Le Masque de Dimitrios, Eric Ambler, traduit de l’anglais par Gabriel Veraldi et Patricia Duez (L’Olivier)

Le Masque de Dimitrios, Eric Ambler, traduit de l’anglais par Gabriel Veraldi et Patricia Duez (L’Olivier)

Comme l’alpinisme, la foi et quelques autres thèmes, l’espionnage redevient un centre d’intérêt (1). Pas celui des Coplan, que dévorait ma mère, et dont, enfant, je contemplais rêveusement les couvertures énigmatiques, où des gens en gabardine brandissaient...

Lire la suite

L’Éclat de rire, Sylvie Schenk, traduit de l’allemand par Olivier Le Lay (Gallimard)

L’Éclat de rire, Sylvie Schenk, traduit de l’allemand par Olivier Le Lay (Gallimard)

En exergue du roman de Sylvie Schenk, il y a deux strophes du poème de Baudelaire Réversibilité. Peu importe lesquelles. L’essentiel, ici, c’est le titre… « Je comprends, dit la journaliste… » L’auteure, française mariée et installée depuis longtemps...

Lire la suite

L’Homme qui vivait sous terre, Richard Wright, traduit de l’anglais par Nathalie Azoulai (Bourgois)

L’Homme qui vivait sous terre, Richard Wright, traduit de l’anglais par Nathalie Azoulai (Bourgois)

Fred Daniels a le malheur d’être noir dans une ville anonyme des États-Unis pendant les années 1940. Son second malheur, c’est le double assassinat qui a eu lieu dans une maison voisine de celle où il est employé comme domestique. Conséquence : alors...

Lire la suite

Melody, Martin Suter, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni (Phébus)

Melody, Martin Suter, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni (Phébus)

Le titre seul suffirait à inscrire le livre dans une certaine tradition, plutôt anglo-saxonne, des héroïnes mystérieuses, secrètes et, si possible, absentes. En lisant Melody, on pense à Rébecca. Comme l’héroïne de Daphné du Maurier, celle de Martin Suter,...

Lire la suite

Cherche David éperdument, Paule Darmon (L’Antilope)

Cherche David éperdument, Paule Darmon (L’Antilope)

Les plus anciens de mes lecteurs s’en souviennent : à ses débuts, ce blog, consacré essentiellement au roman, exprimait volontiers une certaine méfiance pour le romanesque, doublée d’un intérêt pour ce qui, tout en s’inscrivant dans le genre, le débordait...

Lire la suite

Un si beau bleu, Florian Forestier (Belfond)

Un si beau bleu, Florian Forestier (Belfond)

Cela n’aura échappé à personne : la nature, pour toutes sortes de raison, fait en littérature son grand retour. Avec elle revient le roman de montagne – on en a eu récemment plus d’un exemple (1). On croit d’abord être ici dans un tel roman. Florian,...

Lire la suite

Zorrie, Laird Hunt, traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut (Globe)

Zorrie, Laird Hunt, traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut (Globe)

On devrait toujours accorder aux gens une deuxième chance. En 2022, Dans la maison au cœur de la forêt profonde (1), du même Laird Hunt, m’avait laissé, et c’est peu dire, dubitatif (2). Zorrie apparaît d’entrée de jeu aux antipodes de cette labyrinthique...

Lire la suite