Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Ça commence par un coup de vent. « Le vent glacé de novembre balay[e] la 116e rue ». Il soulève les vieux papiers et les os de poulet, s'attaque aux hommes, les fait jurer et « les étrangl[e] avec leur écharpe »… La longue description qui ouvre le roman...
Lire la suiteI l y a toujours des livres dont on n’a pas le loisir de parler à temps ou qui parviennent trop tard à bon port. Et pourtant ils mériteraient bien qu’on en parle. Pendant quelques semaines, en parallèle à mes découvertes de la rentrée de janvier, j’évoquerai...
Lire la suiteQuelques rappels… Il était né dans le Morbihan, à Carnac (« Ne pas dire / Que les pierres ne savent rien. / La preuve : / Depuis des et des millénaires / Elles savent comment faire / Pour tenir… » (1)). Il ne parlait pas le breton, mais savait l’alsacien...
Lire la suiteAu seuil d’une pause estivale qui sera aussi celle de ce blog, le moment semble bien choisi pour parler récits de voyages. Ils ne m’attirent pas, d’ordinaire. Mais je vois bien leur intérêt : sous cette dénomination prudemment imprécise peuvent se cacher...
Lire la suiteL’une est anglaise et a été une des romancières les plus lues dans le monde entre les années 1930 et les années 1970. L’autre est japonais, a une quarantaine d’années et déjà, derrière lui, une œuvre assez considérable, qui lui a valu la réputation d’un...
Lire la suiteChristian Bourgois l’avait déjà republiée dans les années 1980 : La Douce Colombe est morte, Les Ingratitudes de l’amour… Curieux destin que celui de cette romancière qui multiplia les liaisons mais ne vécut jamais qu’avec sa sœur, et n’exerça que dans...
Lire la suiteLe Nord serait-il tendance ? Après le remarquable Gens de Bergen , du Norvégien Tomas Espedal, voici deux autres romans tournés franchement vers le septentrion le plus extrême. D’abord, La Petite Fille sami, de Maren Uthaug, traduit du danois par Jean-Baptiste...
Lire la suiteQu’est-ce qu’une fiction ? Quelle que soit la forme qu’elle prend, on sait bien qu’elle est toujours hantée par la réalité, et vice-versa. Mais la question n’a peut-être jamais été d’actualité comme aujourd’hui, alors que la réalité envahit le roman au...
Lire la suiteQuand j’étais enfant et qu’on m’emmenait au cinéma, ce que je préférais c’était ce qu’on appelait à l’époque les présentations, qu’on désigne maintenant par l’expression de bandes annonces. D’abord, j’y trouvais l’occasion d’avoir au moins de brefs aperçus...
Lire la suiteÀ la première page du « roman » de Tomas Espedal, un jeune garçon observe une « cataracte à l’écume si blanche que la chute d’eau paraît un éboulement de rochers » ; à la dernière ou presque, le narrateur voit un pigeon ramier attaqué par un épervier...
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