Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
La France, c’est connu, entretient un rapport problématique avec ses provinces. On le voit bien au sort contrasté que la renommée littéraire leur réserve : laissons de côté l’invraisemblable fortune connue dans ce domaine par la Provence ; mais la Bretagne...
Lire la suiteC’est un petit livre marginal, et d’autant plus emblématique. En janvier 1931, dans une rue du village proche de Lausanne où il habite, Ramuz glisse sur une plaque de verglas et se casse l’humérus gauche. Immobilisation dans un « appareil » en aluminium...
Lire la suite« Un aller-retour du mythe à la réalité » : c’est le titre de la postface. Michel Jullien y précise les éléments historiques sur lesquels il se fonde, assez peu documentés pour avoir favorisé beaucoup de fantasmes, de légendes et d’imprécisions. Mais,...
Lire la suiteOn le sait depuis Flaubert, et je l’ai rappelé souvent : il n’y a ni beaux ni vilains sujets. Ou, pour parler comme le maître lui-même, « Yvetot vaut Constantinople ». À condition, sans doute, de parler de Constantinople comme s’il s’agissait d’Yvetot,...
Lire la suiteLà où les chiens aboient par la queue, c’est-à-dire où ? Eh bien… la seule expression française qui me vienne comme équivalent de cette formule traduite du créole, évoquant le fondement des hommes plutôt que celui des canidés, est trop grossière pour...
Lire la suiteD’abord, c’est, bien sûr, un document. Paru en 1947, réédité en 2015 à l’initiative de Fritz Raddatz, ancien directeur de la rubrique littéraire de Die Zeit, inédit en France jusqu’à cette traduction publiée par Belfond dans sa collection [vintage], si...
Lire la suiteC’est un ensemble de fragments ayant survécu à l’autodafé qu’Aragon fit en 1927 de La Défense de l’infini. La seule partie du texte que l’auteur ait publiée, d’ailleurs ; en 1928, anonymement. Par la suite, il en a toujours nié officiellement la paternité....
Lire la suiteOn le sait depuis ce Sermon sur la chute de Rome (Actes Sud, prix Goncourt 2012), qui l’a fait connaître : Jérôme Ferrari a le goût des rites et des pompes. Ceux, surtout, de l’Église catholique et romaine. Un goût que l’on retrouve dans ce roman-ci,...
Lire la suiteUne fois sur deux… Je le notais déjà à propos de l’émouvant Un amour impossible (Flammarion, 2015). Car Christine Angot est, pour le meilleur et pour le pire, tout d’un bloc. Et, je le faisais déjà remarquer à propos du décevant La Petite Foule (Flammarion,...
Lire la suiteBonne saison pour les prix : le lendemain de l'attribution du Goncourt à Nicolas Mathieu pour Leurs enfants après eux, le prix Décembre est venu couronner ce François, portrait d’un absent, qui n’est pourtant pas un roman. On y voit Michaël Ferrier apprendre,...
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