Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
« Elle n’avait jamais rougi de lire des romans, mais si elle espérait au début en trouver un qui décrivît le genre de vie qu’elle menait, elle avait fini par se rendre compte que la situation d’une femme célibataire, sans attaches et vieillissante, n’offre...
Lire la suiteElles s’appellent Kay, Dottie, Priss, Helena, Polly… Elles sont huit, plus une pièce rapportée, qui intervient parfois, toujours le temps d’un décalage ironique. Comme Mary McCarthy, toutes sortent de Vassar College, brillante université féminine de l’État...
Lire la suiteJohn Monk Saunders est lui-même un héros de roman. La formule, convenue, ne doit pas tromper. Je ne pense pas à ces aventuriers romanciers, London, Malraux…, mais à ces anti-héros de romans sans vrais héros, tels ceux qui donnèrent leurs lettres de noblesse...
Lire la suiteQui connaît Shintarō Ishihara ?... Pourtant cet auteur né en 1932, mort il y a quelques jours, reçut, en 1956, l’équivalent japonais du Goncourt pour ce recueil de nouvelles qui inaugurait un genre en même temps qu’il révélait un phénomène sociétal. Le...
Lire la suiteQu’est-ce qu’être moderne, qu’est-ce qu’être actuel ? Ce n’est pas la même chose, puisque bien des textes plus du tout au goût du jour sont sans conteste plus modernes que certaines productions conformes à l’esprit du temps. Si bien qu’on pourrait, sans...
Lire la suiteEncore quelqu’un qu’on ne présente plus : tous les lecteurs de ce blog savent en quelle estime je tiens l’écrivaine anglaise, dont Belfond a entrepris de rééditer les œuvres, déjà publiées dans les années 1970-80, notamment par Bourgois. Après Des femmes...
Lire la suiteMalgré plusieurs rééditions (10-18, Phébus…), elle était un peu négligée. Bien que proche du Bloomsbury Group et comparée parfois à Forster, à Virginia Woolf et à James, Rosamond Lehmann (1901-1990) avait tendance à être considérée comme une auteure pour...
Lire la suiteÇa commence par un coup de vent. « Le vent glacé de novembre balay[e] la 116e rue ». Il soulève les vieux papiers et les os de poulet, s'attaque aux hommes, les fait jurer et « les étrangl[e] avec leur écharpe »… La longue description qui ouvre le roman...
Lire la suiteL’intérêt aurait pu être avant tout historique. Et, dans ce cas, un peu limité… Soit Ursula Winfield, jeune et belle. Sa mère, mondaine faussement écervelée, est remariée au très britannique colonel Hibbert, un modèle de conservatisme. Tout prédisposerait...
Lire la suiteLe bestiaire de Barbara Pym est éloquent : La douce colombe est morte, Comme une gazelle apprivoisée, ces titres disent bien la prudence d’héroïnes peu disposées à se lancer dans l’émotion forte, ainsi que le cadre agréablement étriqué de leur existence....
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