Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Avant qu’il ne se convertisse au récit de montagne, Paolo Cognetti avait publié Sofia s’habille toujours en noir (1), où certains avaient vu une suite de nouvelles reliées entre elles par la présence du personnage éponyme. Aujourd’hui, l’écrivain italien...
Lire la suiteVoici un monstre. D’abord par ses dimensions : 1 355 pages imprimées serré, sans compter la postface de l’éditeur et la notice biographique (indispensables), ni les (inévitables) remerciements. Jadis, on aurait imprimé plusieurs tomes. Ce colosse est...
Lire la suiteQu’est-ce que ce texte ? Un « projet destiné également au théâtre », dit la quatrième de couverture. En effet, précise-t-elle, Stefano Massini « est l’un des plus grands dramaturges contemporains et l’auteur italien le plus représenté sur les scènes du...
Lire la suiteIl finit toujours par refaire surface : de Pergaud à Barbara Gowdy et à Gueorgui Vladimov (1), en passant par Kipling et London, la possibilité du récit animalier revient régulièrement tracasser les écrivains. Peut-être, à force de se projeter dans des...
Lire la suiteIl y a des anniversaires qui font plus de bruit que d’autres. Les quarante ans de la mort d’Aragon ont eu un écho relativement modéré, même si certains hommes de lettres ont cru bon, à cette occasion, de déverser sur le grand romancier-poète quelques...
Lire la suiteEn 2013 paraissait chez Liana Levi Sofia s'habille toujours en noir . J’avais aimé ce récit rapide, urbain, qui se voulait le portrait d’une époque, et dont la construction éclatée avait fait parler (selon moi, à tort) de roman à nouvelles. Entre-temps,...
Lire la suiteEn 2020, les éditions de La Baconnière publiaient Bela Lugosi, où s’illustrait déjà la manière particulière d’Edgardo Franzosini — érudition, humour, mélange assumé d’exactitude et de fantaisie. Dans l’article que je consacrais à l’ouvrage, j’évoquais...
Lire la suiteCela pourrait s’intituler, comme un roman de Milena Agus paru en 2016, Sens dessus dessous. Ou Terres promises, comme cet autre roman de la même auteure, paru en 2018, et qui démontrait une fois de plus que lesdites terres « n’existent pas » — ou alors...
Lire la suiteJe ne le connaissais pas. C’est un fidèle lecteur et soutien de ce blog, auteur lui-même, qui m’a fait découvrir Vitaliano Trevisan, et le roman qui l’a, comme on dit, révélé, en 2002. Et c’est vrai que ce roman mérite d’être lu. Une curiosité, et de...
Lire la suiteVoilà un petit livre d’un radical et réjouissant dépouillement. Un thème unique, et guère de variations. Un monde aussi exigu qu’il est possible. On dirait que l’ouvrage est le résultat d’un pari : comment faire entrer de l’universel là-dedans ? Le monde...
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