Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
« Elle a fait paraître une quinzaine d’ouvrages de son vivant, sans jamais connaître la consécration », dit la quatrième de couverture, dans une curieuse insistance dont le but est sans doute de mieux annoncer le caractère exceptionnel et méconnu de ce...
Lire la suite
Elle s’appelle, de son nom de jeune fille, Edith Steinschreiber. Elle est née en 1931 dans une famille juive de Hongrie. À treize ans, elle est déportée avec toute sa famille à Auschwitz, d’où sa sœur et elle seront transférées à Dachau, puis à Bergen-Belsen,...
Lire la suite
Avant qu’il ne se convertisse au récit de montagne, Paolo Cognetti avait publié Sofia s’habille toujours en noir (1), où certains avaient vu une suite de nouvelles reliées entre elles par la présence du personnage éponyme. Aujourd’hui, l’écrivain italien...
Lire la suite
Voici un monstre. D’abord par ses dimensions : 1 355 pages imprimées serré, sans compter la postface de l’éditeur et la notice biographique (indispensables), ni les (inévitables) remerciements. Jadis, on aurait imprimé plusieurs tomes. Ce colosse est...
Lire la suite
Qu’est-ce que ce texte ? Un « projet destiné également au théâtre », dit la quatrième de couverture. En effet, précise-t-elle, Stefano Massini « est l’un des plus grands dramaturges contemporains et l’auteur italien le plus représenté sur les scènes du...
Lire la suite
Il finit toujours par refaire surface : de Pergaud à Barbara Gowdy et à Gueorgui Vladimov (1), en passant par Kipling et London, la possibilité du récit animalier revient régulièrement tracasser les écrivains. Peut-être, à force de se projeter dans des...
Lire la suite
Il y a des anniversaires qui font plus de bruit que d’autres. Les quarante ans de la mort d’Aragon ont eu un écho relativement modéré, même si certains hommes de lettres ont cru bon, à cette occasion, de déverser sur le grand romancier-poète quelques...
Lire la suite
En 2013 paraissait chez Liana Levi Sofia s'habille toujours en noir . J’avais aimé ce récit rapide, urbain, qui se voulait le portrait d’une époque, et dont la construction éclatée avait fait parler (selon moi, à tort) de roman à nouvelles. Entre-temps,...
Lire la suite
En 2020, les éditions de La Baconnière publiaient Bela Lugosi, où s’illustrait déjà la manière particulière d’Edgardo Franzosini — érudition, humour, mélange assumé d’exactitude et de fantaisie. Dans l’article que je consacrais à l’ouvrage, j’évoquais...
Lire la suite
Cela pourrait s’intituler, comme un roman de Milena Agus paru en 2016, Sens dessus dessous. Ou Terres promises, comme cet autre roman de la même auteure, paru en 2018, et qui démontrait une fois de plus que lesdites terres « n’existent pas » — ou alors...
Lire la suite