Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Dans une profession de foi qui mériterait d’être relue par un de leurs correcteurs, les éditions Sinope, jeune maison néanmoins sympathique et dynamique, annoncent, sur leur site, leur intention de « redonner de la valeur au texte lui-même ». Comment...
Lire la suiteOh, il pourrait compter 200 pages de moins, peut-être… Mais pas plus. Si les 600 pages du roman d’Antonio Soler peuvent sembler un peu excessives, une longueur minimale était nécessaire sauf à estomper ce qui fait sa force : l’excès, justement, ou, pour...
Lire la suiteQui, pourvu qu’il en ait l’âge, ne se souvient des articles quotidiens qu’il envoyait de Beyrouth assiégée, et qui paraissaient dans Libération, pendant la guerre du Liban, en 1982 ? Journaliste, Sélim Nassib est aussi l’auteur de romans et de récits,...
Lire la suitePremière originalité par les temps qui courent : voilà un roman qui n’essaie pas d’être autre chose qu’un roman. Qu’on en juge… Elsa, jeune auteure qui, pour parler comme les professionnels de la chose, n’a pas encore vraiment trouvé son lectorat, est...
Lire la suiteQu’est-ce qui fait peut-être du récit de guerre le récit par excellence ? D’où vient la fascination qu’il exerce, l’exceptionnelle force d’entraînement ou, mieux, d’implication à laquelle il soumet le lecteur ? Du rôle qu’y tiennent les jeux du hasard...
Lire la suiteAprès Bambois, la Survivance, les Hautes-Huttes…, bienvenue aux Bois-Bannis. Chez Sophie et Grieg (ex-Sils, puis Nils). Dans cette maison isolée, quelque part dans les Vosges, où tous deux se sont retirés, il y a une vieille ânesse et des livres. Lui...
Lire la suiteLe succès mène aux métamorphoses. On l’a vu avec le roman autobiographique, que l’engouement dont il a fait l’objet a démultiplié en autofiction, récit de vie, chronique familiale et autres journaux vrais ou faux. On le constate à présent avec le roman...
Lire la suiteDans Au cœur d’un été tout en or (1), dont je parlais il y a deux ans, un personnage formule l’impression, souvent éprouvée par le lecteur lui-même, qu’« il manque quelque chose ». Manque structurel, bien sûr, qui n’a rien d’un défaut, mais est le cœur...
Lire la suiteOn l’attendait au tournant. Depuis Fief (1), son exceptionnel premier roman, on se demandait à quoi ressemblerait le deuxième livre de David Lopez, lequel nous arrive enfin, cinq ans après. Que l’auteur ait ainsi pris son temps est, en soi, déjà bon signe....
Lire la suiteComme l’auteure, elle se prénomme Polina. Sans doute comme elle aussi, elle a émigré, enfant, avec ses parents universitaires, de la Russie encore récente (1993) vers la France. Dès lors, ce sera un va-et-vient entre la scolarité à Saint-Étienne et les...
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