Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...

Le Lac aux demoiselles et autres nouvelles, C. F. Ramuz (Zoé poche)

Le Lac aux demoiselles et autres nouvelles, C. F. Ramuz (Zoé poche)

Ce sont quinze nouvelles écrites entre 1943 et 1947, année de la mort de Ramuz. Pour une part, des fragments qui auraient dû être intégrés à Posés les uns à côté des autres, roman resté inachevé et auquel l’écrivain suisse a fini par renoncer. Ils ont...

Lire la suite

Haine, José Manuel Fajardo, traduit de l’espagnol par Claude Bleton (Métailié)

Haine, José Manuel Fajardo, traduit de l’espagnol par Claude Bleton (Métailié)

Ça commence bien : « À la tombée de la nuit, la ville plongeait dans un épais brouillard qui semblait plutôt monter du fleuve que tomber du ciel, une purulence de ses eaux pestilentielles, un brouillard qui rampait dans les ruelles et virait au jaunâtre,...

Lire la suite

Le Voyage dans l’Est, Christine Angot (Flammarion)

Le Voyage dans l’Est, Christine Angot (Flammarion)

J’ai hésité. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, avec elle, on n’est jamais sûr... D’un livre à l’autre, on est promené du meilleur (voir ici et ici) au pire (voir là et là). Et puis, ce Voyage dans l’Est, entre les trois sommets du triangle...

Lire la suite

La Félicité du loup, Paolo Cognetti, traduit de l’italien par Anita Rochedy (Stock)

La Félicité du loup, Paolo Cognetti, traduit de l’italien par Anita Rochedy (Stock)

En 2013 paraissait chez Liana Levi Sofia s'habille toujours en noir . J’avais aimé ce récit rapide, urbain, qui se voulait le portrait d’une époque, et dont la construction éclatée avait fait parler (selon moi, à tort) de roman à nouvelles. Entre-temps,...

Lire la suite

Petites Cendres ou la capture, Marie-Claire Blais (Seuil)

Petites Cendres ou la capture, Marie-Claire Blais (Seuil)

Marie-Claire Blais nous a quittés il y a quelques jours. C’était indéniablement une écrivaine intéressante et un personnage attachant. Cependant la considération même qui lui est due et la simple honnêteté intellectuelle m’interdisent de changer quoi...

Lire la suite

Ce que nous cache la lumière, Tim Gautreaux, traduit de l’anglais par Marc Amfreville (Seuil)

Ce que nous cache la lumière, Tim Gautreaux, traduit de l’anglais par Marc Amfreville (Seuil)

Né en 1947, il a publié son premier roman en 1996. Un écrivain tardif, comme on dit. Ou plutôt un romancier tardif. Car s’il était jusqu’à présent, en France, connu surtout comme tel, Tim Gautreaux est aussi l’auteur de nombreuses nouvelles, parues dans...

Lire la suite

Fin d’année : Wiesel / Nabokov, Gracq et bien d’autres…

Fin d’année : Wiesel / Nabokov, Gracq et bien d’autres…

Les Papillons de Nabokov, le boomerang de Gracq, Thierry Le Rolland (Arléa) En cette période d’avant Noël, propice aux listes adressées à qui de droit, ce petit livre au titre en forme de liste ébauchée propose une collection d’anecdotes, souvent fascinantes,...

Lire la suite

L’Origine du mal, José Carlos Somoza, traduit de l’espagnol par Marianne Million (Actes Sud)

L’Origine du mal, José Carlos Somoza, traduit de l’espagnol par Marianne Million (Actes Sud)

Ça peut se lire comme un roman d’espionnage. Et tous les romans d’espionnage obéissent à la logique de l’oignon ou, si l’on préfère, des poupées russes, un faux-semblant en dissimulant un autre jusqu’au dévoilement final. Le problème, avec les romans...

Lire la suite

Le Dévoué, Viet Thanh Nguyen, traduit de l’anglais par Clément Baude (Belfond)

Le Dévoué, Viet Thanh Nguyen, traduit de l’anglais par Clément Baude (Belfond)

On l’avait laissé dans un camp de rééducation, en train d’écrire sa confession à la demande des autorités. Il y racontait comment, membre de la police secrète sud-vietnamienne travaillant en réalité pour le Nord, il avait, à la chute de Saigon, sur ordre,...

Lire la suite

Le roi reçoit, Eduardo Mendoza, traduit de l’espagnol par Delphine Valentin (Seuil)

Le roi reçoit, Eduardo Mendoza, traduit de l’espagnol par Delphine Valentin (Seuil)

Flaubert donnait en son temps le coup d’envoi d’une certaine modernité avec L’Éducation sentimentale, roman d’éducation où l’on ne s’éduque à rien, où l’on ne s’achemine vers rien sauf des regrets toujours déjà là dès le début. Eduardo Mendoza, qui a...

Lire la suite