Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
D’abord, c’est drôle. Lionel Shriver, qui vit entre New York et Londres, s’inscrit clairement dans une tradition anglo-saxonne qui va de Swift à Kotzwinkle ou Tom Sharpe, en passant par Jerome K. Jerome, Mark Twain et Bernard Shaw. Comme tous ces gens-là,...
Lire la suiteLes gens qui me connaissent s’étonnent toujours de mon intérêt pour les îles du Pacifique. Il tient à des raisons familiales, leur expliqué-je. Je les ai d’ailleurs exposées jadis dans un récit intitulé Libérez-moi du paradis (Le Serpent à plumes, 2003)....
Lire la suiteIl est d’étranges lieux de résidence. Je parle des résidences d’écrivains, qui se sont multipliées, ces dernières années, au point que moulins désaffectés, phares et couvents reconvertis ne suffisent plus à satisfaire la demande. Dès que possible, les...
Lire la suiteLa Rome antique deviendrait-elle tendance ? À la rentrée de janvier paraissait le remarquable La Nuit des orateurs, d’Hédi Kaddour (Gallimard, voir ici), dont l’action se situait sous le règne de l’empereur Domitien ; en cette rentrée de septembre, c’est...
Lire la suiteÇa commence par Lazare sortant du tombeau. Un Lazare qui se trouvait fort bien dans « le non-être » et qui, « dérangé », demande : « Pourquoi, Seigneur ? Ai-je fait quelque chose qui t’a mécontenté » ? Après, on a un peu l’impression de tomber dans un...
Lire la suiteDans l’entretien qu’il a accordé, voici quelques années, à ce blog, Xavier Bazot déclarait : « Ce que je veux rapporter m’apparaît comme une succession de tableaux ou de photos, de moments suspendus ». Mais il ajoutait : « Je vois un événement comme un...
Lire la suiteCertains sujets, apparemment, demandent du volume. Voyez Les Bienveillantes (1), avec ses 900 pages. Voyez La Fabrique des salauds (2)… Le totalitarisme et ses suites, il semble qu’on n’en ait jamais fait le tour. Le roman de Nino Haratischwili frôle...
Lire la suitePour Stéphane Lambert, l’art est un mécanisme à double détente, et le tableau, lieu de passage, est aussi un miroir à deux faces. L’artiste ouvre par son entremise, au cœur des apparences, une porte vers ce qui les dépasse et les fonde. Mais si chacun...
Lire la suiteUn livre singulier. L’adjectif, légèrement galvaudé, s’applique ici mieux qu’aucun autre. La singularité, comme souvent, tient d’abord à la manière dont, tout en s’inscrivant dans une tradition, on s’en écarte. 1959. Un avion, parti d’Australie, s’abîme...
Lire la suiteÇa faisait un moment qu’on la sentait tourner autour d’un tel livre… En 2013, dans La Tête haute (1), Emmanuelle Lambert déguisait en roman la vie de Betty, sa grand-mère maternelle. En 2019, dans son bel essai, Giono, furioso (2), parlant du père de...
Lire la suite