Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
E. Hopper, "Sun in an empty room", 1965 Depuis Henry James, on sait bien que dans les histoires de fantômes « un enfant donne un tour de vis de plus à notre émotion » (1). C’est donc un enfant, en costume vieillot d’écolier, que, dans une maison vide...
Lire la suiteCe n’est pas un roman, et l’auteur espagnol le dit sans détour en ouverture d’une longue liste de « sources » citées à la fin du volume : « Ce livre est né avec pour principe que pas un seul mot attribué à ses protagonistes ni le moindre détail des histoires...
Lire la suiteOh, il pourrait compter 200 pages de moins, peut-être… Mais pas plus. Si les 600 pages du roman d’Antonio Soler peuvent sembler un peu excessives, une longueur minimale était nécessaire sauf à estomper ce qui fait sa force : l’excès, justement, ou, pour...
Lire la suiteTeo et Boris le Beau ont disparu. Comme Teo est le meilleur ami de Negro, celui-ci mène l’enquête à « l’Abreuvoir », « le rade de Margot », laquelle « enlève les saletés et les plastiques, tient à distance les chats et leurs pisses, les pigeons et leurs...
Lire la suiteÇa commence bien : « À la tombée de la nuit, la ville plongeait dans un épais brouillard qui semblait plutôt monter du fleuve que tomber du ciel, une purulence de ses eaux pestilentielles, un brouillard qui rampait dans les ruelles et virait au jaunâtre,...
Lire la suiteÇa peut se lire comme un roman d’espionnage. Et tous les romans d’espionnage obéissent à la logique de l’oignon ou, si l’on préfère, des poupées russes, un faux-semblant en dissimulant un autre jusqu’au dévoilement final. Le problème, avec les romans...
Lire la suiteFlaubert donnait en son temps le coup d’envoi d’une certaine modernité avec L’Éducation sentimentale, roman d’éducation où l’on ne s’éduque à rien, où l’on ne s’achemine vers rien sauf des regrets toujours déjà là dès le début. Eduardo Mendoza, qui a...
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