Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Ça commence par un coup de vent. « Le vent glacé de novembre balay[e] la 116e rue ». Il soulève les vieux papiers et les os de poulet, s'attaque aux hommes, les fait jurer et « les étrangl[e] avec leur écharpe »… La longue description qui ouvre le roman...
Lire la suiteJe me souviens encore du jour d’hiver, déjà lointain, où j’ai découvert, dans une salle du musée d’Ostende, l’existence de Léon Spilliaert. J’étais tombé en arrêt devant, si je ne me trompe, l’Autoportrait au miroir de 1908, qu’on trouve reproduit, avec...
Lire la suiteJe ne le connaissais pas. C’est un fidèle lecteur et soutien de ce blog, auteur lui-même, qui m’a fait découvrir Vitaliano Trevisan, et le roman qui l’a, comme on dit, révélé, en 2002. Et c’est vrai que ce roman mérite d’être lu. Une curiosité, et de...
Lire la suiteQu’est-ce qu’un livre culte ? Des exemples viennent à l’esprit : Les Fruits de Congo, de Vialatte, La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole. Le Grand Meaulnes aurait pu être un livre culte, mais il est devenu trop célèbre : le livre culte exige...
Lire la suite« "Daigne protéger notre chasse, Châsse De monseigneur saint Godefroi, Roi ! Si tu fais ce que je désire, Sire, Nous t’édifierons un tombeau, Beau ; Puis je te donne un cor d’ivoire, Voire Un dais neuf à pans de velours, Lourds, Avec dix chandelles de...
Lire la suiteLe roman de David Nicholls est placé sous l’invocation de Shakespeare par son titre anglais, Sweet Sorrow (1), et de Carson McCullers par l’exergue de sa première partie, extraite de Frankie Addams. Cette double référence résume le sujet : le grand amour,...
Lire la suiteL’année des 12-13 ans, c’est l’année critique. Sorti de l’enfance, on n’a pas encore complètement basculé dans cet âge, lui-même indécis, pour lequel on sait mon intérêt : l’adolescence. En tout cas, c’était à ce moment-là que tout changeait à l’époque...
Lire la suiteLes livres d’Anne Serre ont ceci de particulier qu’ils se situent tout entiers à l’intérieur de la littérature, qui en constitue le sujet principal, voire unique. Quand l’écrivaine se met en scène, c’est en tant qu’écrivaine — et cet ouvrage-ci ne fait...
Lire la suite« Ses yeux ont délaissé la page, elle les lève, Et, sous l’impression du chapitre, elle rêve Aux existences des personnages fictifs Passionnés, vivants, ambitieux, actifs, Dont les conflits ou les baisers forment l’intrigue ; Elle s’arrête pour suspendre...
Lire la suiteLa gare m’a tout de suite plu. Une gare qui ressemblait à une gare, pas à un grand magasin, et située dans la ville, pas en pleins champs à des kilomètres de la ville, ce qui oblige à prendre un bus, une navette, comme ils disent, on ne voit pas l’intérêt...
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