Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Qu’est-ce qu’une fiction ? Quelle que soit la forme qu’elle prend, on sait bien qu’elle est toujours hantée par la réalité, et vice-versa. Mais la question n’a peut-être jamais été d’actualité comme aujourd’hui, alors que la réalité envahit le roman au...
Lire la suite« Et la bonne eau de vie, et la bonne eau de vie ! Elle avait une couleur jaune dans le gros verre, une chaleur qui n’appartient qu’à l’eau de vie et qui semble un bouillonnement. Elle vous passait dans la bouche, descendait et apportait son cœur. Les...
Lire la suiteQuand j’étais enfant et qu’on m’emmenait au cinéma, ce que je préférais c’était ce qu’on appelait à l’époque les présentations, qu’on désigne maintenant par l’expression de bandes annonces. D’abord, j’y trouvais l’occasion d’avoir au moins de brefs aperçus...
Lire la suite« Est-il vrai que la surface de notre corps dégage perpétuellement une vapeur subtile ? La preuve, c’est que le poids d’un homme décroît à chaque minute. Si chaque jour s’opère l’addition de ce qui manque et la soustraction de ce qui excède, la santé...
Lire la suiteÀ la première page du « roman » de Tomas Espedal, un jeune garçon observe une « cataracte à l’écume si blanche que la chute d’eau paraît un éboulement de rochers » ; à la dernière ou presque, le narrateur voit un pigeon ramier attaqué par un épervier...
Lire la suite« Que c’est embêtant d’écrire ! Passe d’écrire des vers ! On peut n’en écrire qu’un à la fois. Ils se retrouvent, et à la fin du mois on joint les bouts. Et puis il y a la rime qui sert de crochet pour tirer, hisse ! hisse ! jusqu’à ce que le vers se...
Lire la suiteLe bandeau reproduit un tableau d’Edward Hopper intitulé Compartiment (Compartment C, car 293, 1938) : une femme seule, assise dans un train, retirée sous l’abri d’un grand chapeau et dans la lecture d’un livre ou d’une revue ; banquette confortable,...
Lire la suiteLes tristes nouvelles se succèdent… À peine plus d’un mois après la mort de Christiane Tricoit, je viens d’apprendre celle d’Alain Defossé. Notre dernier échange avait eu pour thème sa traduction du roman de Sarah Waters Derrière la porte — il m’avait...
Lire la suiteParmi les innombrables livres qui s’annoncent aujourd’hui en couverture comme des romans, les plus réussis doivent peut-être se ranger dans deux catégories que tout semble opposer : ceux qui ne finassent pas, acceptant délibérément d’être romanesques...
Lire la suite« Cette habitude de la création, cet amour infatigable de la Maternité qui fait la mère (ce chef-d’œuvre naturel si bien compris de Raphaël !), enfin cette maternité cérébrale si difficile à conquérir, se perd avec une facilité prodigieuse. L’Inspiration,...
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