Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Rappel à la vie, David Park, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud (Table Ronde / Quai Voltaire)
Chacun a ses raisons de courir, mais tous forment un seul groupe de jogging. L’auteur d’Un espion en Canaan fond une suite de très courts romans dans un rapide roman choral, allégorie de la société nord-irlandaise d’aujourd’hui.
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B 52 ou celle qui aimait Tolstoï, Thuân (Actes Sud)
Jeune médecin à Hanoï, elle a soigné un prisonnier américain qui s’appelait comme un prince russe… Entre plusieurs pays, plusieurs langues, plusieurs amants, l’auteure du Parc aux roseaux poursuit dans ce premier roman écrit en français son exploration de l’exil comme condition universelle.
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La ligne, Aharon Appelfeld, traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti (L’Olivier)
Le narrateur vit dans les trains, les gares, les hôtels des bourgades qui jalonnent « la ligne ». À la poursuite d’un ancien SS, ou pour rassembler les souvenirs du monde juif disparu. Le grand écrivain israélien raconte une quête impossible, dans un monde étrange marqué par l’empreinte de la Shoah.
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L’Ora di i tonti / L’Heure des fous, Philippa Santoni, avec une traduction en français de Marc Biancarelli (Òmara éditions)
L’héroïne de ce court roman, professeure de langue corse comme son autrice, dit tout, dans un long monologue : ses deux femmes, le malheur d’enseigner en collège, la vie dans une île où on se fait traiter de « local »… Drôle, grinçant et transgressif.
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Sarabandes X, Corentin Durand (Seuil)
La guerre d’Indochine, le cinéma, le temps des yéyés, la pornographie… Il y a beaucoup de choses dans ce gros roman un peu pompeux. Y compris le meilleur, quand l’auteur parle de l’adolescence, de l’amour et des tournages X.
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Un nouveau nom, Jon Fosse, traduit du néo-norvégien par Jean-Baptiste Coursaud (Bourgois)
Le troisième et dernier volume de la Septologie raconte la jeunesse du peintre-narrateur, sa mort, peut-être, et, toujours, sa foi. Le texte mêle flux et ruptures, temporalités, identités, tonalités. Car la présence du divin transcende les contraires et fait la secrète unité du monde.
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Leurs mots à eux, Rachel Shalita, traduit de l’hébreu par Gilles Rozier (L’Antilope)
Une enfance à Tel-Aviv dans les années cinquante, entre hébreu et yiddish, passé et avenir, Israël et Pologne… L’humour et l’innocence à l’ombre tragique de l’Histoire.
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Terres de feu, Michael Hugentobler, traduit de l’allemand par Delphine Meylan (Hélice Hélas)
L’histoire du dictionnaire d’une langue parlée en Terre de feu, rédigé au XIXe siècle par un missionnaire anglais et publié en 1933 par un savant allemand, devient sous la plume de l’auteur suisse un vrai roman : construction virtuose, humour absurde, éloge du savoir et des peuples premiers.
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