Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
J'ai parlé ailleurs de Christian Gailly dont j'avais jadis aimé Be-bop mais dont je n'aimais pas Les Fleurs. Il y a aussi des romans de Christian Oster que j'ai aimés… Vous me direz, et vous aurez raison, la question n'est pas que j'aime ou que je n'aime...
Lire la suiteHasard de nos lectures…: les auteurs Minuit se succèdent, et ils ne se ressemblent pas. Enfin ils se ressemblent quand même un peu, évidemment, par leur souci de mettre l'accent sur le « faire » plutôt que sur la fiction elle-même. Mais alors que chez...
Lire la suiteDans Terrasse à Rome, Quignard racontait l’histoire d’un graveur du XVIIe siècle avec le mélange de vraie profondeur et de grandiloquence empesée qui n’est qu’à lui. Pas un soupçon de grandiloquence dans Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse,...
Lire la suiteDepuis que l’activité de romancier consiste essentiellement à raconter les vies authentiques de vraies personnes, une saine émulation conduit les auteurs à des choix quelquefois inattendus. Ainsi, aller prendre pour sujet, comme l’a fait Jérôme Garcin,...
Lire la suiteIl est une spécialité littéraire typiquement française et parfaitement respectable : le roman-à-la-Modiano. Je n'en donnerai pas la recette, vous voyez tous ce qu'elle comprend. Seul un des écrivains français les plus singuliers pouvait, à son corps défendant,...
Lire la suiteMichel Longuet est avant tout illustrateur, et le joli livre bleu pâle de moyen format qu’il vient de publier chez Grasset se présente autant comme un carnet de croquis que comme une manière de journal intime. Donc, une fois n’est pas coutume, nous ne...
Lire la suiteJ’ai déjà dit le bien que je pensais du dernier livre de Tanguy Viel, La Disparition de Jim Sullivan . Si je persiste à le trouver d’une astuce assez diabolique dans sa naïveté voulue, c’est sans doute que je n’échappe pas à la fascination pour le « roman...
Lire la suiteJe regardais souvent sa photo sur la jaquette du Pléiade placé bien en vue dans la bibliothèque paternelle. La cigarette, la mèche, l'air sombre, le ton qu'on prenait pour parler de lui dans la famille, tout incitait à la vénération mêlée de désir. Et...
Lire la suiteentretien « On n’écrit jamais que sur soi » disait-il au cours de l’ entretien qu’il accordait, en janvier 2012, à ce même blog . Même quand il parle de Duvert ou de Genet (Tony Duvert, l’enfant silencieux, Domodossola, Denoël 2010), Gilles Sebhan parle...
Lire la suite« Ah ! les premières fleurs, qu’elles sont parfumées ! » dit le poète. C’est certainement ce que Paul Otchakovsky s’est répété quand il a décidé de publier La Cattiva. Lise Charles est jeune, elle a l’air bien gracieux, elle est très diplômée — prix au...
Lire la suite