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Par Pierre Ahnne le 28 Février 2023 à 17:23
Mes désirs futiles, Bernardo Zannoni, traduit de l’italien par Romane Lafore (La Table ronde/Quai Voltaire)
En prenant pour héros des animaux, cet impressionnant premier roman d’un très jeune auteur installe la différence au cœur du même.
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Vincent Van Gogh, l’éternel sous l’éphémère, Stéphane Lambert (Arléa)
Stéphane Lambert continue de marcher sur les traces des grands peintres. D’une toile de Van Gogh à l’autre, on suit et on partage la quête d’un impossible accord avec le monde.
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Nein, nein, nein ! Jerry Stahl, traduit de l’anglais par Morgane Saysana (Rivages)
Dans la tradition du gonzo-journalisme, l’auteur américain raconte un voyage organisé dans les camps de la mort. Énorme, mais vertigineux.
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À prendre ou à laisser, Lionel Shriver, traduit de l’anglais par Catherine Gibert (Belfond)
Sur le mode jubilatoire et provocateur qui la caractérise, Lionel Shriver explore toutes les possibilités en matière de fin de vie. Paradoxalement roboratif.
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Bambine, Alice Ceresa, traduit de l’italien par Adrien Pasquali et Renato Weber (La Baconnière)
En 1990, l’écrivaine suisse peignait la famille et l’enfance avec un détachement pseudo-scientifique du plus haut comique, qui décrypte mieux qu’un long discours le processus de l’aliénation.
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Le Numéro un, Mikhaël Chevelev, traduit du russe par Christine Zeytounian-Beloüs (Gallimard)
Le journaliste russe imagine une fiction labyrinthique pour décrire le filet où la société de son pays est prise.
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… sans oublier…
Les Moments littéraires n°49, consacré aux diaristes libanais
Pourtant n°5, nouvelles et photos sur le thème du mensonge,
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Par Pierre Ahnne le 31 Janvier 2023 à 17:12
Le Coup du fou, Alessandro Barbaglia, traduit de l’italien par Jean-Luc Defromont (Liana Levi)
La partie Fischer-Spassky de 1972, la guerre de Troie, le père du narrateur… L’écrivain italien tresse ces trois fils avec plus d’astuce que de vraie pertinence.
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Il suffit de traverser la rue, Éric Faye (Seuil)
En racontant de l’intérieur l’histoire d’un plan de réduction des effectifs dans une grande entreprise de presse, Éric Faye fait du monde du travail le pays d’une bien inquiétante étrangeté.
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Autoportrait d’une danseuse, Florence Didier-Lambert (Rue Saint Ambroise)
Une suite de fragments recompose et décompose une vie vue tout entière sous l’angle d’un rapport singulier au corps. Mirage de l’identité…
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Le Livre de Pacha, Véronique Sales (Vendémiaire)
Derrière des personnages multiples et leurs destins entrecroisés, derrière la diversité chatoyante des êtres et des choses, l’auteure d’Okoalu installe, par la grâce de l’écriture, le sentiment d’une mystérieuse unité du monde.
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Vers la flamme, David Hennebelle (Arléa)
Une photographe au cœur de la forêt amazonienne, parmi les Indiens Yanomami. Histoire d’une initiation et introduction à un autre rapport au réel.
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Le Secret de Sybil, Laurence Cossé (Gallimard)
Les années 1960, une amitié adolescente qui frôle l’amour… L’auteure de Nuit sur la neige mêle avec élégance autoportrait, éducation sentimentale, tableau d’une époque et d’une classe sociale.
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Voyage à rebours, Jacob Glatstein, traduit du yiddish par Rachel Ertel (L’Antilope)
En 1934, le grand écrivain yiddish refaisait dans l’autre sens le voyage qui l’avait conduit de Lublin à New York vingt ans plus tôt. Entre remontée du passé et prémonition du sombre avenir, le récit étincelant d’une odyssée.
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L’Infante sauvage, Mario Pasa (Actes Sud)
La vie de Madeleine Gonzales, qui, affligée d’hypertrichose, fascina la cour de France au XVIe siècle, rêvée et racontée par elle depuis son authentique portrait au mur d’un château tyrolien. Qu’est-ce qu’un monstre ? Qu’est-ce qu’un être humain ?...
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Par Pierre Ahnne le 29 Novembre 2022 à 16:56
Quatuor d’automne, Barbara Pym, traduit de l’anglais par Martine Béquié et Anne-Marie Augustyniak (Belfond [vintage])
En 1977, l’écrivaine britannique, après une longue éclipse, revenait sous les feux de la rampe avec ce roman drôle et désespéré, dans lequel elle fait montre d’une maestria éblouissante.
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Le Jardin céleste, Karel Shoeman, traduit de l’afrikaans par Pierre-Marie Finkelstein (Actes Sud)
Souvenirs d’un été lumineux dans un domaine de la campagne anglaise… Peu de temps avant sa mort, l’auteur sud-africain donnait ce chef-d’œuvre d’élégance mélancolique.
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L’Été jaune, Mahir Ünsal Eris, traduit du turc par Noémi Cingöz (La Reine Blanche)
Un voile de poussière sur une ville de Turquie, où des vies s’entrecroisent, pour finir en impasse… L’occasion de découvrir aussi le travail original d’une maison d’édition qui se consacre à la nouvelle.
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En salle, Claire Baglin (Minuit)
Dans ce premier roman, les souvenirs d’une enfance en milieu ouvrier alternent avec les instantanés d’une journée de travail au fast-food… Dire l’aliénation, sans pathos, en phrases sèches et rythmées.
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Un fils comme un autre, Eduardo Halfon, traduit de l’espagnol par David Fauquemberg (La Table ronde-Quai Voltaire)
Le thème de la paternité court d’une nouvelle à l’autre de ce recueil de l’écrivain guatémaltèque… pour nous emmener subtilement vers des parages inattendus – et terrifiants.
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Ordre de survivre, Julian Semenov, traduit du russe par Monique Slodzian (Éditions du Canoë)
Très célèbre jadis en Union soviétique, l’écrivain russe mort en 1993 inventa un héros-espion, qu’on trouve ici infiltré au plus haut de l’État nazi agonisant. Personnages historiques, triple et quadruple jeu, monde étouffant du totalitarisme… Le récit halluciné et saisissant d’un cataclysme.
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Le Professeur d’anglais, Mathieu Pieyre (Arléa)
Hommage à un enseignant des années 1970, « mort de la maladie d’amour propre à l’époque » suivante, ce premier roman croise le genre du tombeau et le roman d’éducation. Un brin surécrit, mais subtil.
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Dans les rêves, Delmore Schwartz, traduit de l’anglais par Daniel Bismuth (Rivages)
Encore des nouvelles, et un autre auteur culte. Il chanta le New York d’entre les deux guerres, la Grande Dépression, la génération perdue, dans une prose éblouissante et digne de Henry James.
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Par Pierre Ahnne le 29 Octobre 2022 à 09:24
Sud, Antonio Soler, traduit de l’espagnol par Guillaume Contré (Rivages)
Dans une ville surchauffée, des personnages se croisent, se haïssent, se désirent, se tuent… L’enfer vu par un Joyce ibérique.
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Pleine lumière, Hélène Veyssier (Sinope Éditions)
Le passé étend son ombre sur la vie d’Agnès, mais peut-on se fier au passé ? Souvenirs, échos, coïncidences, Hélène Veyssier confirme dans ce troisième roman sa parenté avec le romantisme allemand.
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La Leçon du mal, Yûsuke Kishi, traduit du japonais par Diane Durocher (Belfond)
Dans ce paisible lycée nippon, le jeune prof dynamique est un tueur psychopathe. Humour noir, virtuosité de la construction, une fable sanglante à la morale incertaine.
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Totalement inconnu, Gaëlle Obiegly (Christian Bourgois)
Hôtesse d’accueil, elle abrite des voix inconnues, dont celle du célèbre soldat. Entre humour et réflexion philosophique, Gaëlle Obliegly continue à tisser ses mystérieux réseaux.
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Hors classe, un traité d’immaturité, Gilles Sebhan (Plein Jour)
L’auteur du Royaume des insensés parle de l’autre vie qu’il mène, sous son vrai nom, comme professeur de lycée. Humour, émotion, colères, et une fascinante réflexion sur l’art du masque, qui est au cœur de l’œuvre de Sebhan.
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Le Pion, Paco Cerdà, traduit de l’espagnol par Marielle Leroy (La Contre Allée)
Autour de Fischer et Pomar s’affrontant en 1962 lors d’une fameuse partie, des dizaines de vies obscures mais authentiques se croisent sur fond de guerre froide et de franquisme triomphant. Le grand échiquier…
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L’Effet Titanic, Lili Nyssen (Les Avrils)
Pour échapper au marasme de l’après-rupture, la narratrice imagine les amours de deux adolescentes. Lili Nyssen invente, pour raconter une vieille histoire, une écriture moderne et des couleurs d’aujourd’hui.
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Un Noël avec Winston, Corinne Desarzens (La Baconnière)
Une suite chronologique d’anecdotes trouvées dans des vies de Churchill… Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire une vraie biographie.
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La Ballade de Pattie, George et Eric, Jérôme Attal (Le mot et le reste)
Les amours de Pattie (Boyd), de son mari George (Harrison), de son amant Eric (Clapton). Une histoire de troubadours dans le Londres des années 1960. Poésie et kitsch d’époque.
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Par Pierre Ahnne le 27 Septembre 2022 à 17:53
Tenir sa langue, Polina Panassenko (L’Olivier)
Comment grandir et vivre entre russe et français ? Un premier roman brillant et jubilatoire.
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À vélo sur les routes de France, mais le tragique rôde… Le deuxième roman de David Lopez, miracle de grâce et d’équilibre.
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Notre si chère vieille dame auteur, Anne Serre (Mercure de France)
Un pseudo-reportage sur la « vieille dame auteur » du titre constitue le point de départ d’un « réseau arachnéen de mille fils » narratifs.
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Robert de Niro, le Mossad et moi, Paule Darmon (L’Antilope)
Acteurs, espions, moustaches, comique et tragédie… Une virevoltante réflexion sur l’identité, au bord de la Méditerranée et partout.
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Un chien à ma table, Claudie Hunzinger (Grasset)
Hors des sentiers battus de l’éco-roman, Claudie Hunzinger poursuit sa méditation sur le corps et le monde.
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Nous, les Allemands, Alexander Starritt, traduit de l’anglais par Diane Meur (Belfond)
Un grand-père raconte à son petit-fils la guerre telle qu’il l’a vécue, en Russie, sous l’uniforme allemand. Inconfortable et captivant.
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Quelque chose à te dire, Carole Fives (Gallimard)
Une écrivaine vivante achève le roman d’une écrivaine morte. Roman à énigme et roman du roman, un récit-piège.
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Le Tumulte, Sélim Nassib (L’Olivier)
Une jeunesse libanaise, de 1956 au siège de Beyrouth. Douloureux et superbe.
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