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Par Pierre Ahnne le 27 Février 2024 à 17:28
Très chers amis, Gary Shteyngart, traduit de l’anglais par Stéphane Roques (L’Olivier)
Une grande maison dans la campagne, un groupe d’amis d’origines diverses confinés là pendant la pandémie… Entre Tchekhov et Nabokov, l’écrivain américain né à Saint-Pétersbourg fait le portrait de son second pays, et esquisse un éloge doux-amer du bonheur.
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Archives de la joie, Jean-François Beauchemin (Québec Amérique)
L’auteur du Roitelet dessine une autobiographie capricieuse et poétique, dont le fil conducteur est son rapport aux animaux.
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La Prise du diable, Lina Wolff, traduit du suédois par Anna Gibson (Les Argonautes)
Minnie et Mickey, pense Minnie, sont victimes de deux démons jumeaux qui se haïssent… Cette idée délirante l’entraînera dans d’effrayantes aventures sur les bords du Mississippi. La véritable emprise est celle que ce texte exceptionnel exerce sur l’esprit du lecteur.
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Taipei sous la pluie de prunes, Éric Faye (Picquier)
L’écrivain-voyageur erre dans ses souvenirs des nombreux coins d’Asie qu’il a visités. À la recherche d’instants perdus qui sont autant d’images soustraites au cours du temps.
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L’Affaire Rachel, Caroline O’Donoghue, traduit de l’anglais par Sylvie Doizelet (Mercure de France)
Rachel a vingt ans, à Cork, en 2010 ; elle est amoureuse de son prof, mais vit avec son meilleur ami, lequel est gay… La jeune écrivaine irlandaise brosse un tableau pétillant des nouveaux rapports amoureux.
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Zorrie, Laird Hunt, traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut (Globe)
La vie de Zorrie, à travers l’Amérique du XXe siècle, ou l’histoire simple d’une âme complexe. Un hommage à Flaubert tant par le style que par le thème.
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Un si beau bleu, Florian Forestier (Belfond)
Florian veut escalader le Cervin même s’il n’est pas vraiment doué pour l’escalade : un faux roman de montagne et le portrait d’un antihéros, image possible de l’écrivain au travail.
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… et aussi :
Le Goût de l’intime (Mercure de France)
Un ensemble de textes dus à des auteurs de toutes les époques, autant de manières de mettre en scène une notion « floue » mais essentielle.
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Les Moments littéraires n° 51
Un dossier consacré à l’écrivain Daniel Arsand, avec entretien et extraits de son Journal. Et bien d’autres pages placées sous le signe du souci de soi, centre d’intérêt de cette excellente revue.
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Par Pierre Ahnne le 30 Janvier 2024 à 17:29
10, villa Gagliardini, Marie Sizun (Arléa)
Marie Sizun raconte son enfance et sa mère en racontant l’appartement qui les abrita. La simplicité et la grâce.
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En vérité, Alice, Tiffany Tavernier (Sabine Wespieser)
Entre la relation d’emprise qui la lie à son compagnon et son travail dans le cadre du « promotorat de la cause des saints », Alice cherche sa vérité et la vérité. Métaphysique et dérangeant.
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Un espion en Canaan, David Park, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud (La Table ronde-Quai Voltaire)
Mickey, ancien de la CIA, écrit le récit tardif d’une éducation qui commence à Saïgon en 1973 et se termine de nos jours dans le désert du Nouveau-Mexique. Une nouvelle descente au cœur des ténèbres.
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Qui-vive, Valérie Zenatti (L’Olivier)
Devenue étrangère à notre monde bouleversé, Mathilde, en quête de sens, prend l’avion pour Israël. La grande traductrice d’Aharon Appenfeld raconte l’histoire d’une renaissance dans un pays en proie au doute.
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Le Fantôme de Suzuko, Vincent Brault (Héliotrope)
Vincent, double de l’auteur montréalais, revient à Tokyo pour y chercher le souvenir d’une amie morte. Érotisme de l’absence et de la ville.
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Dans la maison de mon père, Joseph O’Connor, traduit de l’anglais par Carine Chichereau (Rivages)
L’écrivain irlandais s’inspire de la vie de Hugh O’Flaherty, prêtre du Vatican et héros de la Résistance. Passages secrets, périls, Rome la nuit, la Gestapo veille…
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Par Pierre Ahnne le 28 Novembre 2023 à 17:40
Le Portrait de mariage, Maggie O’Farrell, traduit de l’anglais par Sarah Tardy (Belfond)
L’écrivaine irlandaise, imaginant la brève existence de Lucrèce de Médicis, fait d’elle une artiste peintre : charmes du roman historique, féminisme sans discours, intensité des perceptions.
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Mississippi, Sophie G. Lucas (La Contre-Allée)
La poétesse raconte l’histoire des gens « ordinaires » de sa famille, de 1868 à nos jours. Une écriture, mais beaucoup d’intentions.
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Horcynus Orca, Stefano D’Arrigo, traduit de l’italien par Monique Baccelli et Antonio Werli (Le Nouvel Attila)
Ce chef-d’œuvre paru en 1975 et enfin traduit entrelace l’Histoire au mythe pour raconter le retour chez lui d’un marin sicilien en 1943.
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Terre, mère noire, Kristian Novak, traduit du croate par Chloé Billon (Les Argonautes)
L’auteur croate transforme le récit d’une enfance au village en conte de fées terrifiant à l’ombre de la grande Histoire.
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Pour qui je me prends, Lori Saint-Martin (L’Olivier)
La Canadienne Lori Saint-Martin conte sa rupture, sociale et linguistique, avec son milieu d’origine, en passant de la hargne à des sentiments plus convenus.
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Enfance, Tove Ditlevsen, traduit du danois par Christine Berlioz et Leila Flink Thullesen (Globe)
Le premier des trois tomes autobiographiques de l’écrivaine danoise morte en 1976 : une enfance ouvrière sans commentaires ni fioritures, et la naissance d’une vocation.
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Par Pierre Ahnne le 31 Octobre 2023 à 17:42
Georgette, Dea Liane (L’Olivier)
La jeune écrivaine d’origine syro-libanaise parle de celle qui fut sa nourrice et bien plus : une réflexion subtile sur la mémoire, les classes, les images et les mots.
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Psychopompe, Amélie Nothomb (Albin Michel)
La plus prolifique et la plus décriée de nos romancières n’écrit que des contes. Celui de cet automne narre sa métamorphose en oiseau, et livre des pages admirables sur l’écriture en tant que vol.
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Père éperdu, Daniel Gustafsson, traduit du suédois par Jean-Baptiste Bardin (Rivages)
Un homme en crise cherche des gants pour son fils : contretemps, souvenirs, angoisses… Stockholm est un labyrinthe métaphysique.
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Le Dimanche du souvenir, Darragh McKeon, traduit de l’anglais par Carine Chichereau (Belfond)
Depuis qu’il a assisté à un attentat de l’IRA, Simon souffre d’épilepsie. Il s’en guérira en imaginant la vie d’un double de lui-même qui aurait été membre de cette organisation – c’est la bonne moitié du roman, nerveuse, noire et profonde.
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Le Voyage au Maroc, Nicolas de Staël (Arléa)
Les textes et les dessins, en partie inédits, d’un peintre encore jeune et qui découvre un autre monde. La justesse et l’intensité des phrases égalent celles du trait.
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Ravissement, Sur un tableau du Caravage, Martine Reid (Arléa)
Qu’est-ce qui fait dire d’un tableau qu’on le juge « le plus beau qui ait jamais été peint » ? L’essayiste dessine, autour de ce mystère, d’élégants, captivants et baroques détours, qui constituent peut-être la seule réponse possible.
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Manhattan Project, Stefano Massini, traduit de l’italien par Nathalie Bauer (Globe)
Sans représentation, sans fiction, sans commentaires, par la seule force du texte et de la prose coupée, le dramaturge italien raconte l’épopée de la bombe. Impressionnant.
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Une fille de province, Johanne Rigoulot (Les Avrils)
La narratrice retourne dans la ville de son enfance et sur les traces d’une ancienne condisciple victime d’un destin tragique. La forme, singulière, tient plus de l’essai que de la littérature.
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Western, Maria Pourchet (Stock)
Pour raconter l’amour et interroger les mots qui pourraient le dire aujourd’hui, l’écrivaine française construit un roman romanesque, virevoltant, brillant… peut-être trop.
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Par Pierre Ahnne le 30 Septembre 2023 à 09:09
Ghost Town, Kevin Chen, traduit du chinois par Emmanuelle Péchenart (Seuil)
La saga d’une famille taïwanaise, une thriller historique et politique, l’histoire d’une relation amoureuse… le tout dans un roman plein de sensualité et d’une poésie hypnotique.
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Le Château des Rentiers, Agnès Desarthe (L’Olivier)
Dans ce texte qui tient autant de l’essai tel que le concevait Montaigne que du récit, Agnès Desarthe esquisse une méditation subtile sur la mort, la vieillesse et le temps.
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Les Ondes, Isabelle Dangy (Le Passage)
Sidonie part à la recherche de ses origines… Humour, clins d’œil et poésie du quotidien, dans un roman où les thèmes se croisent et se mêlent selon le principe ondulatoire annoncé par le titre.
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Le Taureau de La Havane, Louis-Ferdinand Despreez (Éditions du Canoë)
Les aventures du taureau Fidelito, envoyé au Laos reconstituer le cheptel cubain… Nous sommes en 1991, et le mystérieux auteur sud-africain mais francophone réussit une farce tropicale et loufoque qui flirte avec le conte philosophique.
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Hors saison, Basile Mulciba (Gallimard)
Le premier roman d’un jeune auteur qui connaît ses classiques – et sait faire exister une intrigue bâtie sur le vide, l’attente, et l’esprit des lieux.
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L’Étrange Journée de Raoul Sévilla, Jean-Pierre Gattégno (L’Antilope)
Un adolescent juif des années 1960 erre dans Paris. Son parcours subtilement initiatique fait de lui, à la fin de la journée, un jeune homme prêt à vivre et un écrivain en devenir.
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Trust, Hernan Diaz, traduit de l’anglais par Nicolas Richard (L’Olivier)
Ce roman brillant et vertigineux, prix Pulitzer 2023, prend les jeux pervers du capitalisme aux pièges de la littérature.
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Copeaux de bois, Anouk Lejczyk (Éditions du Panseur)
La jeune auteure raconte une année de formation en bûcheronnage. En prose coupée, et sans réussir à faire du langage quotidien plus que ce qu’il est…
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Le Bonnet rouge, Daniel de Roulet (Héros-Limite)
En prose coupée aussi, l’écrivain suisse retrace l’épopée du régiment de Châteauvieux et de ses mutins, sur fond de Révolution française et de préromantisme.
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La Vie Nouvelle, Tom Crewe, traduit de l’anglais par Étienne Gomez (Christian Bourgois)
Inspiré par la vie de Havelock Ellis, fondateur de la sexologie, et de John Addington Symonds, un brillant premier roman qui parle du corps, dans la société victorienne et dans toutes les autres.
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Ceux qui ne meurent jamais, Dana Grigorcea, traduit de l’allemand par Élisabeth Landes (Les Argonautes)
Dracula revient, dans une Roumanie d’aujourd’hui qui n’a rien pour lui plaire… Humour, fantastique, politique – et une belle réflexion sur le temps de l’Histoire.
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