Mes livres du mois de février

Touché, greffé, Vincent Wackenheim (L’Atelier contemporain)

Histoire d’une transplantation du foie, vue par l’homme qui a reçu l’organe. Gravité, humour, art de la digression.

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Trois ans sur un banc, Jean-François Beauchemin (Québec Amérique)

Sur ce banc, on écoute les histoires des autres. Ils sont avalés par des cétacés, ont des accidents d’avion ou de voiture, sont secourus par des animaux, s’étonnent d’être au monde…

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Pussy suicide, Rosanna Lerner (Grasset)

Un week-end dans la vie d’Ottessa, qui tente de combler un vide essentiel en « baisant comme à l’usine ». Crudité insolente, force comique de l’excès. Morale sans discours ni moralisme.

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Bristol, Jean Echenoz (Minuit)

Racontant les aventures d’un réalisateur de cinéma, l’auteur continue de faire ce qu’il fait depuis le début du siècle : une fiction qui se désigne et se dénonce elle-même. Brillant, drôle, mais un peu vain.

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Jérôme, tout au bord, Clotilde Escalle (Fables fertiles)

À l’écart du récit comme du poème en prose, entre campagne et ville toute proche, l’existence de Jérôme et d’autres laissés-pour-compte. L’écriture dessine et explore les limites de l’identité.

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Des loups ordinaires, Seth Kanders, traduit de l’anglais par Anne Pouzargues (Buchet-Chastel)

Paru en 2004 et enfin traduit, le roman autobiographique de Seth Kanders raconte une enfance et une adolescence dans les solitudes glacées de l’Alaska. Prose hypnotique, poésie des lieux et des lumières. Comment devenir un homme au pays des loups ?

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Au secours, Anne Serre (Champ Vallon)

Elle vit dans une île, hésite à rejoindre l’amie qui l’appelle à l’aide, erre dans la campagne et rejoint son lac, fait de vraies rencontres et croise des présences surnaturelles… Magie de l’écriture, joie du conte.

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La Patiente du jeudi, Nathalie Zajde (L’Antilope)

Mona, jeune femme d’aujourd’hui, est possédée par l’esprit de ses aïeux assassinés pendant la Shoah. Un premier roman qui revisite le mythe du dibbouk, entre Histoire, récit documentaire et romance contemporaine.

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