Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Simon Liberati aime les années 1960-70 et les grands hommes. Y compris quand ce sont des femmes — Jayne Mansfield 1967 (Grasset, 2011). Il combine ces goûts avec un certain penchant sado-bataillesque pour les bas-fonds, comme cela apparaissait dans l’excellent...
Lire la suiteParmi les plus récents avatars du roman, il en est un qui risque, hélas, d’avoir un certain avenir devant lui : c’est le roman de résilience ou, pour le dire net, le roman post-attentat. En l’occurrence, les attentats, ce sont ceux qui ont eu lieu dans...
Lire la suiteÀ première vue, rien de commun entre Baudelaire et Apollonie (Arléa, 2019, voir ICI) et Les Grandes Poupées : le premier roman de Céline Debayle mettait en scène des figures célèbres de l’histoire littéraire, celui-ci montre des gens modestes, garçons...
Lire la suiteLa première réussite, c’est le titre. Non seulement par sa simplicité efficace et sa limpidité trompeuse, mais parce qu’il annonce tout d’un livre dont il ne dévoile pourtant rien. Oui, bien sûr, c’est l’histoire d’une fille, puis d’une femme, et de la...
Lire la suiteS’est-on jamais complètement remis du naturalisme ? Ce rêve : dire la réalité de manière assez aiguë pour qu’on croie la toucher du doigt, tant dans sa densité matérielle que dans son épaisseur historique et sociale, et si c’était au fond le grand rêve...
Lire la suiteJe me souviens encore du jour d’hiver, déjà lointain, où j’ai découvert, dans une salle du musée d’Ostende, l’existence de Léon Spilliaert. J’étais tombé en arrêt devant, si je ne me trompe, l’Autoportrait au miroir de 1908, qu’on trouve reproduit, avec...
Lire la suiteQu’est-ce qu’un livre culte ? Des exemples viennent à l’esprit : Les Fruits de Congo, de Vialatte, La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole. Le Grand Meaulnes aurait pu être un livre culte, mais il est devenu trop célèbre : le livre culte exige...
Lire la suiteLes livres d’Anne Serre ont ceci de particulier qu’ils se situent tout entiers à l’intérieur de la littérature, qui en constitue le sujet principal, voire unique. Quand l’écrivaine se met en scène, c’est en tant qu’écrivaine — et cet ouvrage-ci ne fait...
Lire la suiteJérémie Lefebvre a l’imaginaire sociologique. On le sait depuis La Société de consolation (Sens & Tonka, 2000), plongée désopilante dans le monde de l’entreprise. Et ça s’est confirmé avec Le Collège de Buchy (Lunatique, 2012), peinture au vitriol de...
Lire la suiteRappelons les faits… Apollonie Sabatier (1822-1890) fréquentait l’hôtel Pimodan, dans l’île Saint-Louis, où elle connut, entre autres, Baudelaire et Gautier. Plus tard, elle tint, rue Frochot, un salon fort connu, où affluait le gratin des lettres et...
Lire la suite