Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
On éprouve toujours un certain malaise à voir l’horreur mise en fiction par des gens qui ne l’ont pas vécue. Peu d’auteurs réussissent à faire oublier ce malaise, c’est-à-dire à lui donner la puissance littéraire susceptible de le transformer en autre...
Lire la suiteLa parenté de l’Histoire et du roman est une évidence qu’on hésite à rappeler. Ils sont proches dès l’origine, puisque c’est la nouvelle, genre « historique », qui, en s’allongeant, devient le roman moderne (exemple de ces nouvelles en pleine mutation,...
Lire la suiteCe qui est bien avec le livre de Gaëlle Obiégly, c’est qu’on peut l’ouvrir n’importe où pour en lire un fragment au hasard. Très pratique quand on doit sauter beaucoup de fragments. Comme c’est le cas. Car lire de a à z ce texte de 300 pages ne saurait...
Lire la suiteImaginons qu’il y ait vraiment des écrivains de la vision et des écrivains de la voix. Si une telle distinction, fabriquée à l’emporte-pièce et qui trouverait vite ses limites, pouvait tenir, Abdellah Taïa appartiendrait sans conteste à la seconde catégorie....
Lire la suite« Inspiré d’une histoire vraie », nous dit-on. Et on serait d’abord tenté de penser : dommage… On aimerait en effet qu’Oscar Coop-Phane ait inventé la situation à la fois tellement et si peu romanesque du baron Stefano, lequel, pour avoir tué d’un coup...
Lire la suiteIl me faut l’avouer tout de suite : je ne savais pas que Vila-Matas existait. Honte à moi, sans doute. Les écrivains hispanophones ne font pas vraiment partie de mes lectures de chevet. Je me suis renseigné, naturellement… J’ai appris qu’Enrique Vila-Matas...
Lire la suiteL’auteur d’Œdipe sur la route et du Boulevard périphérique (Actes Sud, 1990 et 2008) avait publié une première fois ce court texte en 1936, sous le pseudonyme de Jean Remoire, où l’on entend vaguement mémoire. Tirage limité, édition de luxe avec trois...
Lire la suiteLe sujet a de quoi séduire les personnes nées assez tôt. Seraient-elles, comme moi, de ces anciens trotskistes que la tentation du travail en usine, Dieu merci, n’effleura jamais : l’établissement est resté une spécialité des « maos », dont certains,...
Lire la suiteLe livre d’Éric Faye commence un peu comme une aventure de Tintin. Cet auteur raffiné, discret et plein d’humour ne renierait sûrement pas une telle parenté… Expéditions nocturnes dans de mystérieuses villas, gens kidnappés et jetés dans des sacs en toile...
Lire la suiteÀ tout seigneur, tout honneur… À force d’exhumer les trésors de son fonds, le Mercure de France devait tôt ou tard en venir à celui qui fut un des fondateurs de la revue d’où cette maison d’édition est née, comme la collection blanche est issue de la...
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