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Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...

Quelques lectures pour l’été 2018

Le moment arrive où ce blog va se taire, sauf l’un ou l’autre billet estival, jusqu’à la rentrée. Alors, vous entendrez parler de Jérôme Ferrari, de Jim Crace, de bien d’autres dont, peut-être, on parlera un peu moins ailleurs.

 

En attendant, quelques idées, parmi les livres que j’ai aimés depuis janvier, pour des lectures que je vous souhaite heureuses et modérément caniculaires…

 

 

photo Pierre Ahnne

 

 

Voleur, espion et assassin, Iouri Bouïda, traduit du russe par Sophie Benech (Gallimard)

L’enfance et la jeunesse d’un futur écrivain dans l’URSS finissante. Province, frénésie, alcool, sexe, désordre… Un roman russe inoubliable, sous le patronage de Gogol.

 

La Désertion, Emmanuelle Lambert (Stock)

Dans ce roman étrange, au charme hypnotique, l’auteure d’Apparitions de Jean Genet campe un personnage de femme et construit une méditation sur le langage et sur l’absence.

 

Fraternelle mélancolie, Stéphane Lambert (Arléa)

Parti pour évoquer l’amitié entre Nathaniel Hawthorne et Herman Melville, Stéphane Lambert traque, « au fond des grandes eaux du mystère », l’objet sans fin dérobé de toute littérature.

 

photo Pierre Ahnne

 

 

Chien blanc et balançoire, Mo Yan, traduit du chinois par Chantal Chen-Andro (Seuil)

Sept nouvelles du Prix Nobel de littérature 2012. On y retrouve l’histoire de la Chine contemporaine, le petit peuple des campagnes, l’indifférence d’une nature superbe… Et l’écriture éblouissante, qui mêle les tonalités et se meut dans l’ambiguïté ainsi que le poisson dans l’eau.

 

Instantanés d'Ambre, Yôko Ogawa, traduit du japonais par Rose-Marie Makino Fayolle (Actes Sud)

Trois enfants grandissent loin du monde dans un vaste jardin ceint de murs. L’écrivaine japonaise nous raconte leur vie vouée à d’étranges rituels, et construit un de ces univers complexes et troublants dont elle a le secret.

 

Cirque mort, Gilles Sebhan (Rouergue noir)

L’auteur de Fête des pères se met pour de bon au polar. Le résultat : un livre baroque et vénéneux, qui multiplie les miroirs et les labyrinthes.

 

Vies déposées, Tom-Louis Teboul (Seuil)

Ce premier roman conte le quotidien des gens de la rue. Sans moralisme ni sociologie déguisée, il rend justice à ses héros par la simple grâce du style.

 

 

photo Pierre Ahnne

 

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