Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
La gare m’a tout de suite plu. Une gare qui ressemblait à une gare, pas à un grand magasin, et située dans la ville, pas en pleins champs à des kilomètres de la ville, ce qui oblige à prendre un bus, une navette, comme ils disent, on ne voit pas l’intérêt...
Lire la suiteMon ami Philippe Arbogast, qui est écrivain, dit que tous les écrivains vont de temps en temps passer quelques jours dans une auberge écartée. Quand ils veulent échapper aux sollicitations et écrire tranquilles, ils se rendent, c'est bien connu, dit-il,...
Lire la suiteJe ne serai jamais un véritable écrivain car je n’ai pas de petit carnet. Un véritable écrivain a un petit carnet à couverture de moleskine dans lequel il inscrit de petites notations, lumières, visages, dialogues entendus dans le métro. Il ne se sépare...
Lire la suiteÀ dix ans, je n’ai jamais vu la mer. Mais on part en vacances sur la côte ouest, je la vois, c’est une déception considérable. D’abord ce n’est pas la mer mais l’océan, ensuite la mer, théoriquement, ... Pour lire la suite, cliquez ici.
Lire la suiteMa cousine et moi venons du paradis. C’est-à-dire, notre famille. Nous-mêmes sommes nés sous nos cieux mais, du côté de nos grands-parents, maternels pour elle, paternelle dans mon cas, la famille s’enracine dans les antipodes les plus résolument paradisiaques......
Lire la suite« Comme les biscuits, sauf l’orthographe », avait-il coutume, à ce que l’on prétend, de dire. Né en 1943, Jean-Marc Belain est mort il y a quatre ans, dans un oubli quasi total. Il avait publié entre 1978 et 1995 cinq romans, tous parus dans la célèbre...
Lire la suiteC’est le temps des fêtes, parlons prodiges et merveilles. Parlons contes merveilleux. Ceux d’Émilie de Gourgelas (1670-1731) sont moins connus, évidemment, que ceux de Perrault, dont elle fut la contemporaine. Elle est une conteuse parmi d’autres en ce...
Lire la suiteIl est l’héritier d’une tradition déjà longue. Le développement de l’administration, de l’économie, l’expansion des villes, devenues vite le lieu emblématique de la solitude moderne, avaient fait de l’employé de bureau une figure littéraire. En France,...
Lire la suiteTout vient de son prénom, de cet aristocratique et proustien Oriane accolé à un nom de famille qu’elle considérait comme « désespérément petit-bourgeois ». « Un nom d’objet », ajoutait-elle. « Et même pas. Si encore je m’étais franchement appelée Tabouret…...
Lire la suiteIl a partagé à sa manière, discrète et toute en réticence, la vogue qui fut en France celle du roman d’aventures dans la première moitié du XXe siècle. On sait que Jacques Rivière consacra au genre, en 1913, dans la NRF, un article qui fit grand bruit....
Lire la suite