Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
… Il est édité par Vuibert, sera disponible en librairie le 9 février et s’intitule Au bonheur des fautes, tout un programme. Sous-titre : Confession d’une dompteuse de mots. Son auteure, Muriel Gilbert, est en effet correctrice au Monde, c’est dire si elle s’y connaît en matière de mots et de fautes. Et j’ai trop souvent fait part de ma perplexité devant celles qui parsèment voire truffent plus d’un livre, parmi ceux qui me passent par les mains, pour ne pas célébrer ici les mérites d’une profession plus que jamais indispensable à l’heure des prétendus correcteurs automatiques.
Au bord de l’autobiographie, Muriel Gilbert, sur le ton alerte et primesautier qui était déjà celui de son Blog tout rose, explique comment on devient, à son image, « chien truffier en quête de fautes », « femme de ménage astiqueuse de vocabulaire ». Mais elle donne aussi, bien sûr, de précieuses indications en matière d’orthographe et de correction grammaticale. Sans compter la virgule, dont je pourrais parler longtemps moi-même si je m’écoutais…
P. A.