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Mes livres des mois d’août et septembre
Klara et le soleil, Kazuo Ishiguro, traduit de l’anglais par Anne Rabinovitch (Gallimard)
L’écrivain britannique confie la narration à une « Amie Artificielle ». Et tire de ce procédé tout simple des effets subtils, et des perspectives vertigineuses sur l’humanité des hommes.
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Les Garçons de la cité-jardin, Dan Nisand (Les Avrils)
Ce primo-romancier raconte simultanément l’histoire d’une fratrie, d’un quartier bien particulier, d’une région singulière. Et pose la question de la liberté et du destin.
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(Voir aussi l’entretien qu’il a accordé à ce blog.)
Le Garçon de mon père, Emmanuelle Lambert (Stock)
La narratrice (l’auteure ?) raconte les derniers jours de son père. Travail de la mémoire et travail de la mort progressent de conserve dans ce beau récit éclaté.
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Okoalu, Véronique Sales (Vendémiaire)
Des enfants survivent sur une île après un accident d’avion. L’historienne et romancière fait mine de s’inscrire dans une tradition littéraire. Et ouvre, par la seule grâce du style, une belle et profonde réflexion sur le rapport au réel et au temps.
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Paul Klee jusqu’au fond de l’avenir, Stéphane Lambert (Arléa)
Parlant de l’expérience vécue en contemplant les tableaux du grand peintre suisse, l’auteur de Visions de Goya approfondit encore sa méditation sur la peinture comme « lieu de passage » livrant accès au fond obscur de l’être.
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Le Chat, le Général et la Corneille, Nino Haratischwili, traduit de l’allemand par Rose Labourie (Belfond)
Par le biais de personnages multiples pris dans une intrigue étourdissante, la jeune écrivaine géorgienne brosse, avec des accents dignes d’Hugo, le tableau tragique de l’URSS finissante et de ses suites.
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Fresque et mosaïque, Xavier Bazot (L’Atelier contemporain)
Fidèle à son exigence (« rassembler les membres d’Osiris »), Xavier Bazot construit et déconstruit le récit autobiographique et le portrait d’un écrivain en père de famille.
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Monsieur N., Najwa M. Barakat, traduit de l’arabe par Philippe Vigreux (Sindbad/Actes Sud)
Monsieur N. raconte, à sa manière chaotique, entre Beckett et Lautréamont, sa vie déglinguée. Mais, à Beyrouth, « comment rester d’aplomb » ?
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Le Dernier Tribun, Gilles Martin-Chauffier (Grasset)
Des ultimes soubresauts de la République romaine, l’auteur fait un passionnant thriller politique. Et il taille au passage, à Cicéron, une toge pour l’hiver.
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