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Mes livres du mois de mai
Le Maître des horloges, Jacques Fortier (Le Verger)
Dans le Strasbourg des années 1930, le détective Jules Meyer traque les ravisseurs du comput, élément clé de la célèbre horloge astronomique… À la poursuite d’un morceau de temps perdu, sur fond d’humour, de suspense et de grande Histoire.
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Bestiaire, Alexandre Vialatte et Honoré (Arléa)
Le marabout « dépasse la zoologie », le loup est « une exigence du paysage », l’homme « est plus tragique que sérieux »… Tous les textes du célèbre Auvergnat sur les animaux de toute sorte, illustrés par le regretté dessinateur de Charlie-Hebdo dans un surcroît de malice visuelle.
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Dette d’oxygène, Toine Heijmans, traduit du néerlandais par Françoise Antoine (Belfond)
Un roman de montagne, un ouvrage documentaire sur la vie des grimpeurs, une histoire de l’alpinisme… L’auteur néerlandais peine à escalader par ses trois faces un livre où de belles pistes s’esquissent, qu’on aurait aimé pouvoir suivre jusqu’au bout.
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Bacon, juillet 1964, Gilles Sebhan (Le Rouergue)
L’auteur de Mandelbaum ou le rêve d’Auschwitz parcourt plan par plan le curieux film consacré par Pierre Koralnik au grand peintre anglais. Et redessine brillamment le cercle dans lequel celui-ci travaille à enfermer la réalité pour en faire surgir le vrai.
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Le Trou, Hiroko Oyamada, traduit du japonais par Silvain Chupin (Bourgois)
Livrée au désœuvrement au fin fond de la campagne japonaise, Asahi tombe dans un trou et se retrouve dans l’envers inquiétant de la réalité. L’auteure de L’Usine poursuit sa subtile et dérangeante réflexion sur l’individu moderne en proie au travail.
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Rimbaud et la veuve, Edgardo Franzosini, traduit de l’italien par Philippe Di Meo (La Baconnière)
En 1875, Rimbaud rencontra peut-être à Milan une mystérieuse veuve… De ce détail infime et presque hypothétique, l’écrivain italien tire un livre retors et malicieux, dans lequel il poursuit son entreprise de déconstruction du biographique.
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François Truffaut en 24 images/seconde, Anne Terral (Médiapop éditions)
Vingt-quatre séquences de la vie rêvée de Truffaut ou du cinéma où il la mettait en fiction… Un bel exercice d’admiration et de style.
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Un garçon ordinaire, Joseph d’Anvers (Rivages)
Le chanteur-romancier français raconte une adolescence qui ressemble à la sienne… et à toutes les autres. En reprenant à son compte les naïvetés de l’âge mais aussi ses mélancolies.
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Divorce à l’anglaise, Margaret Kennedy, traduit de l’anglais par Adrienne Terrier et Anne-Sylvie Homassel (La Table ronde/Quai Voltaire)
La séparation de Betsy et d’Alec affecte toute leur famille… Dans ce roman antérieur d’une quinzaine d’années au célèbre Festin, l’écrivaine anglaise déployait déjà toute sa subtilité, sa grâce, son humour nostalgique.
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Danser sur des débris, Chris Kraus, traduit de l’allemand par Rose Labourie (Belfond)
L’histoire délirante d’une famille disjonctée, que hante le souvenir de son passé nazi. Chris Kraus, déjà au mieux de sa forme, esquissait dans ce premier roman les thèmes développés plus tard dans La Fabrique des salauds et dans Baiser ou faire des films.
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Tags : Mai 2023, Fortier, Vialatte, Heijmans, Sabhan, Oyamada, Franzosini, Terral, D'Anvers, Kennedy, Kraus
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