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Paroles d'écrivains
« Chez l’oncle Gustave où l’on m’avait mis quand j’avais huit ans, il y avait des fleurs sur le papier : des pavots rouges dans ma chambre à coucher. L’oncle disait : "C’est la décoration qui sied à une chambre à coucher ; le pavot c’est la fleur du sommeil". C’étaient des yeux arrachés qui ne cessaient de pleuvoir sur moi du plafond, même la nuit quand il faisait noir, même quand j’avais fermé les paupières. »
Luc Dietrich, Le Bonheur des tristes
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