Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Le Kerry, en Irlande, est un bien bel endroit. Et l’Irlande tout court, c’est-à-dire tout entière, a bien des charmes. Je me suis déjà demandé plusieurs fois d’où procède la fascination qu’inspire le vert pays des harpes : situation à l’extrême pointe...
Lire la suiteBien qu’en déclin, le roman biographique ne se porte encore pas trop mal. L’écrivain anglais Rupert Thomson fait ici, si l’on peut dire, d’une pierre deux coups. Quoique… Si c’est bien deux vies qu’il raconte, celles-ci, toujours associées, se sont vouées...
Lire la suiteLe bestiaire de Barbara Pym est éloquent : La douce colombe est morte, Comme une gazelle apprivoisée, ces titres disent bien la prudence d’héroïnes peu disposées à se lancer dans l’émotion forte, ainsi que le cadre agréablement étriqué de leur existence....
Lire la suiteVoilà un livre qui aurait mérité une préface plus documentée que celle que Stève Passeur lui consacrait en 1948… Car il plonge ses racines dans une réalité historique bien embrouillée, tant en général que pour ce qui est de la manière dont son auteur...
Lire la suitePour moi, c’était un film de Losey. Que je n’ai pas revu, je l’avoue, depuis l’année de sa sortie (1970), et qui ne m’a laissé, je l’avoue aussi, qu’un souvenir très vague. J’ignorais (que d’aveux !) que c’était aussi un roman admirable, œuvre d’un auteur...
Lire la suiteDe Maggie O’Farrell, j’avais aimé En cas de forte chaleur (Belfond, 2014), où elle laissait libre cours à son talent pour tirer le quotidien vers la folie. Beaucoup moins Assez de bleu dans le ciel (Belfond, 2017)… Mais, au total, quelque chose, chez...
Lire la suiteC’est un personnage comme l’Angleterre seule peut en engendrer… Père : pasteur anglican. « Il souhaitait que le cercle de famille demeurât aujourd’hui, demain et pour l’éternité, tel qu’il était hier », écrit-elle dans son autobiographie, citée par Hermione...
Lire la suiteEn anglais (England and Other Stories), comme en français, mérite-t-il son titre ?... La dernière nouvelle du recueil, qui donne le sien à l’ensemble, paraît le dire, tant par son contenu que par sa place dans l’ouvrage. Elle met en scène un garde-côte,...
Lire la suiteOn a peine à imaginer titre plus simple et plus efficace — le traducteur, dont il faut par ailleurs louer le travail remarquable, a été bien inspiré de le conserver. West : ce mot en coup de vent semble ouvrir directement sur les horizons qu’il évoque,...
Lire la suiteJim Crace aime l’apologue. Dans le très beau Quarantaine , il jouait avec la parabole biblique et la Bible elle-même. Le désert y servait de cadre à un huis clos à ciel ouvert, qui hésitait entre réalité très concrète et surnaturel, comme le sens lui-même...
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