Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Il y a des adjectifs dont mieux vaut se méfier. De ce livre, pourtant, je vois mal que dire si ce n’est qu’il est bouleversant. D’abord, par une manière de terrible simplicité. Que raconte-t-il, en 300 pages ? Comme bien d’autres livres, la mort d’un...
Lire la suite« Cette fois-ci on dirait que c’est fini pour de bon », risquais-je, il y a un an, à propos de Noir diadème , le quatrième volume de la « série policière » publiée par Gilles Sebhan au Rouergue noir. J’avais tort. L’image du pont, qui dominait le roman,...
Lire la suitePoète, performeur, metteur en scène, auteur d’un essai sur Bataille et de textes qui, dit-il, s’apparentent à des « épopées », Christophe Fiat se lance ici dans une entreprise originale : raconter sa vie. Nulle ironie de ma part : si l’autofiction et...
Lire la suiteLe roman d’adolescence en milieu semi-rural est en passe de devenir un sous-genre à part entière, avec ses échecs et, souvent, ses réussites : voir Des kilomètres à la ronde , de Vinca Van Eecke (Seuil, 2020), Le Monde du vivant , de Florent Marchet (Stock,...
Lire la suiteTonino Benacquista, vous connaissez, bien sûr… Les romans, noirs (La Maldonne des sleepings, La Commedia des ratés, Gallimard, 1989 et 1991) ou pas (Malavita, Gallimard, 1997) ; les scénarios, de bande dessinée (Lucky Luke) ou de cinéma (Sur mes lèvres,...
Lire la suiteDepuis des années déjà, Stéphane Lambert invente une manière spéciale de parler de la peinture (1). Comment s’étonner que, dans ce livre où il annonce revenir « sur les dégâts occasionnés par le silence de [ses] parents et leur séparation », il inaugure...
Lire la suite« Le temps est si beau et si chaud que l’on peut sortir en blouse sans manches. Le pas-d’âne est encore en fleur, le pissenlit commence tout juste, et les premiers bourgeons des forsythias s’ouvrent. C’est le début de la période jaune… » On est au printemps,...
Lire la suiteÇa faisait un moment qu’on la sentait tourner autour d’un tel livre… En 2013, dans La Tête haute (1), Emmanuelle Lambert déguisait en roman la vie de Betty, sa grand-mère maternelle. En 2019, dans son bel essai, Giono, furioso (2), parlant du père de...
Lire la suiteLes éditions Delcourt sont devenues, il y a quelque temps déjà, le groupe Delcourt, qui, si j’ai bien suivi, se ramifie en collections, dont l’une, Les Avrils, publie sous ce seul label, cet automne, un premier roman. À le lire, on ne peut s’empêcher...
Lire la suiteC’est le narrateur. Il a dix ans. Il est « adepte de l’origami et de l’ombre, ennemi du sport et de la bagarre ». Quand il n’essaie pas, sans grand succès, de faire naître par pliage des grenouilles ou des hérons, il lit les romans de la collection «...
Lire la suite