Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Ça commence bien : Atou, quinze ans, saute du haut du balcon ; elle vient de tuer son policier de père avec son arme de service (il l’avait violée). Et la voilà en fuite dans les rues de Conakry, « zigzaguant entre les amas de pierres et les ruelles boueuses...
Lire la suite
Il y a des adjectifs dont mieux vaut se méfier. De ce livre, pourtant, je vois mal que dire si ce n’est qu’il est bouleversant. D’abord, par une manière de terrible simplicité. Que raconte-t-il, en 300 pages ? Comme bien d’autres livres, la mort d’un...
Lire la suite
Ce court premier roman est bien un court roman. La quatrième de couverture a raison, une fois n’est pas coutume, de le dire, même si la longueur (moins de quatre-vingts pages), le petit nombre des personnages essentiels, le caractère simple et resserré...
Lire la suite
Qui connaît Shintarō Ishihara ?... Pourtant cet auteur né en 1932, mort il y a quelques jours, reçut, en 1956, l’équivalent japonais du Goncourt pour ce recueil de nouvelles qui inaugurait un genre en même temps qu’il révélait un phénomène sociétal. Le...
Lire la suite
« Cette fois-ci on dirait que c’est fini pour de bon », risquais-je, il y a un an, à propos de Noir diadème , le quatrième volume de la « série policière » publiée par Gilles Sebhan au Rouergue noir. J’avais tort. L’image du pont, qui dominait le roman,...
Lire la suite
Poète, performeur, metteur en scène, auteur d’un essai sur Bataille et de textes qui, dit-il, s’apparentent à des « épopées », Christophe Fiat se lance ici dans une entreprise originale : raconter sa vie. Nulle ironie de ma part : si l’autofiction et...
Lire la suite
Le roman d’adolescence en milieu semi-rural est en passe de devenir un sous-genre à part entière, avec ses échecs et, souvent, ses réussites : voir Des kilomètres à la ronde , de Vinca Van Eecke (Seuil, 2020), Le Monde du vivant , de Florent Marchet (Stock,...
Lire la suite
Tonino Benacquista, vous connaissez, bien sûr… Les romans, noirs (La Maldonne des sleepings, La Commedia des ratés, Gallimard, 1989 et 1991) ou pas (Malavita, Gallimard, 1997) ; les scénarios, de bande dessinée (Lucky Luke) ou de cinéma (Sur mes lèvres,...
Lire la suite
Depuis des années déjà, Stéphane Lambert invente une manière spéciale de parler de la peinture (1). Comment s’étonner que, dans ce livre où il annonce revenir « sur les dégâts occasionnés par le silence de [ses] parents et leur séparation », il inaugure...
Lire la suite
Il y a dix ans, j’avais aimé le roman de Marie Darrieussecq Clèves, qui venait de sortir, au point d’y consacrer le tout premier article de ce blog. Ce n’était pas l’histoire de madame de La Fayette. D’ailleurs je me méfiais déjà des romans biographiques....
Lire la suite