Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Encore un premier roman d’une auteure âgée de moins de vingt-cinq ans. Alors que Lili Nyssen faisait (avec talent) le récit du premier amour (1), Claire Baglin raconte le premier travail. La « salle » du titre, c’est en effet celle du fast-food où sa...
Lire la suiteClassique. C’est le mot qui vient à l’esprit tout de suite. Dans son meilleur sens, est-on tenté d’ajouter. Mais, se demande-t-on aussitôt, qu’entend-on vraiment par là ? Certes, Karel Shoeman peut sans doute être considéré comme un classique : né en...
Lire la suiteLes « sources et références », regroupées à la fin, font signe, dans leur disparate et par le besoin même de les afficher, en direction de ce qui est le thème central, pour ne pas dire unique, de ce premier roman : la jeunesse. Baricco, Despentes, Titanic...
Lire la suiteCe n’est pas un roman, et l’auteur espagnol le dit sans détour en ouverture d’une longue liste de « sources » citées à la fin du volume : « Ce livre est né avec pour principe que pas un seul mot attribué à ses protagonistes ni le moindre détail des histoires...
Lire la suiteQu’est-ce que la hors classe ? Ceux qui le savent pourraient être trompés par le titre-piège du nouveau livre de Gilles Sebhan. Les autres savent au moins que la carrière d’un fonctionnaire et, donc, d’un enseignant, se résume administrativement à l’escalade...
Lire la suiteOn est prié d’ admirer la performance. Celle de l’auteur, bien sûr. Celle de la traductrice, laquelle, si on lui avait laissé plus de temps pour cet énorme travail, aurait certainement éliminé les multiples fautes de français qui émaillent son texte…...
Lire la suiteDans une profession de foi qui mériterait d’être relue par un de leurs correcteurs, les éditions Sinope, jeune maison néanmoins sympathique et dynamique, annoncent, sur leur site, leur intention de « redonner de la valeur au texte lui-même ». Comment...
Lire la suiteComme l’auteure, elle se prénomme Polina. Sans doute comme elle aussi, elle a émigré, enfant, avec ses parents universitaires, de la Russie encore récente (1993) vers la France. Dès lors, ce sera un va-et-vient entre la scolarité à Saint-Étienne et les...
Lire la suiteLes pères et les mères ont la cote. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué comme moi. Il y a peu de temps encore on racontait son enfance, à présent on raconte la vie de ses parents. Bien des auteurs semblent penser que, puisqu’ils les ont mis au monde,...
Lire la suiteElle écrit systématiquement « je m’en rappelle » mais, une fois n’est pas coutume, on ne peut pas (même moi) lui en vouloir. Si elle ne le faisait pas, Léa Tourret dérogerait au parti pris d’hyperréalisme qui est au cœur de son premier roman. Je ne parle...
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