Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Les pères et les mères ont la cote. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué comme moi. Il y a peu de temps encore on racontait son enfance, à présent on raconte la vie de ses parents. Bien des auteurs semblent penser que, puisqu’ils les ont mis au monde,...
Lire la suiteElle écrit systématiquement « je m’en rappelle » mais, une fois n’est pas coutume, on ne peut pas (même moi) lui en vouloir. Si elle ne le faisait pas, Léa Tourret dérogerait au parti pris d’hyperréalisme qui est au cœur de son premier roman. Je ne parle...
Lire la suitePour son deuxième roman (après Louvre, Seuil, 2019), Josselin Guillois tente le mélange. Voici en effet un roman biographique (Rembrandt), qui est aussi, inévitablement, historique (Amsterdam au Siècle d’or), et articule une réflexion sur la peinture...
Lire la suiteVoici le premier roman d’une auteure qui n’a pas trente ans. Que raconte-t-il ? Une enfance ballotée entre père et mère, entre solitude et besoin d’intégrer, à l’école puis au lycée, des « tribus » ; la rencontre de « Lui », qui deviendra vite « Tu »,...
Lire la suiteQu’est-ce qu’Ogliano ? Un village qui n’existe pas. « Une construction de pure fiction », avoue, dans une Note au lecteur, Elena Piacentini, qui « est corse et vit à Lille », a publié « plusieurs polars », et dont c’est le « premier roman en littérature...
Lire la suiteÇa commence bien : Atou, quinze ans, saute du haut du balcon ; elle vient de tuer son policier de père avec son arme de service (il l’avait violée). Et la voilà en fuite dans les rues de Conakry, « zigzaguant entre les amas de pierres et les ruelles boueuses...
Lire la suiteIl y a des adjectifs dont mieux vaut se méfier. De ce livre, pourtant, je vois mal que dire si ce n’est qu’il est bouleversant. D’abord, par une manière de terrible simplicité. Que raconte-t-il, en 300 pages ? Comme bien d’autres livres, la mort d’un...
Lire la suiteCe court premier roman est bien un court roman. La quatrième de couverture a raison, une fois n’est pas coutume, de le dire, même si la longueur (moins de quatre-vingts pages), le petit nombre des personnages essentiels, le caractère simple et resserré...
Lire la suiteQui connaît Shintarō Ishihara ?... Pourtant cet auteur né en 1932, mort il y a quelques jours, reçut, en 1956, l’équivalent japonais du Goncourt pour ce recueil de nouvelles qui inaugurait un genre en même temps qu’il révélait un phénomène sociétal. Le...
Lire la suite« Cette fois-ci on dirait que c’est fini pour de bon », risquais-je, il y a un an, à propos de Noir diadème , le quatrième volume de la « série policière » publiée par Gilles Sebhan au Rouergue noir. J’avais tort. L’image du pont, qui dominait le roman,...
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