Critique littéraire, billets d'humeur, entretiens avec des auteurs...
Il y a plusieurs sens possibles au ça du titre. Il pourrait d’abord désigner le vide et l’inconsistance d’un été brûlant, que Lou et Max, deux lycéens en vacances dans leur ville du bord de mer, essaient de meubler à coups de longs silences (« C’est un...
Lire la suiteLe titre est un jeu de mots difficile à traduire, et dont le double sens apparaît mieux en anglais : The Lost Girls of Camp Forevermore… Ce Camp À-tout-jamais est un camp de vacances où des filles de dix à douze ans, d’origines ethniques et sociales diverses,...
Lire la suitePersonnage méconnu chez nous et singulier que Brigid Brophy (1929-1995)… Féministe, prônant le mariage homosexuel bien avant l’heure, heureusement mariée à un historien d’art mais entretenant une liaison avec Iris Murdoch, elle est l’auteure d’essais...
Lire la suiteIl faut quand même le dire, au risque de choquer : la littérature semble souffrir d’un excès de mères. On ne compte plus en effet depuis quelque temps les ouvrages que des filles ou des fils consacrent à leur génitrice pour la seule raison qu’elles le...
Lire la suiteLe titre attire : voilà un texte, au moins, qui n’a pas peur d’employer les mots propres, ni de donner aux classes sociales leurs noms tout crus. La bourgeoisie… Servane est née seulement sur ses bords. Ses parents, intellectuels catholiques agréablement...
Lire la suite« Ce pourraient être de courts romans », dit Daniel Argelès à propos des cinq nouvelles allemandes composant ce recueil. Et d’évoquer les novelle de Zweig ou de Schnitzler, que ce spécialiste de la langue de Goethe connaît bien. La formule s’appliquerait...
Lire la suiteEn 2021, L’Autre Nom (même – excellent – traducteur, même éditeur, voir ici) rassemblait les deux premières parties de ce que l’écrivain norvégien, Prix Nobel 2023, conçoit comme une Septologie. Ce printemps, Je est un autre inclut les parties III à V....
Lire la suite« Elle m’a demandé si j’avais apporté un tablier et j’ai sorti celui de ma mère de mon cartable. Il y avait un trou près de l’ourlet, en réalité il y avait toujours une faille dans ce qui relevait de ma mère et j’ai été émue en le voyant »… On retrouve...
Lire la suiteUne chose qui ne passe pas de mode, c’est le souci de soi-même. C’en serait presque rassurant. Le rapport à sa propre identité, pour s’y enfouir ou l’ouvrir à autrui, pour l’un et pour l’autre à la fois, reste littérairement dans l’air de notre époque...
Lire la suiteCette histoire, Marie Sizun l’a déjà racontée. « Ça n’a rien à voir », déclare-t-elle cependant lorsqu’on lui en fait la remarque. Et, en effet, quand Éclats d’enfance (Arléa, 2009) était tourné vers l’extérieur, la « villa » proprement dite, ce curieux...
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