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Paroles d'écrivains
« Ayant pris goût à cette discipline complètement nouvelle pour moi, je sortis bientôt en pédalant du Marché aux pigeons par la Schaumburgerstrasse pour aller sur la Grand-Place et, après deux ou trois circuits autour de l’église paroissiale, pour prendre la décision audacieuse et, comme il allait bientôt apparaître, la décision fatale, d’aller sur le vélo que je maîtrisais déjà, comme je le croyais, d’une façon carrément parfaite, rendre visite à ma tante Fanny qui vivait à trente-six kilomètres de là, près de Salzbourg, dans un jardin planté de fleurs, soigné avec amour, un amour petit-bourgeois, et faisait les dimanches des escalopes panées qui étaient un régal. »
Thomas Bernhard, Un enfant
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